"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1679. Louis XIV réside au château de Saint-Germain, célèbre pour ses jardins en terrasse et ses fabuleux jeux d'eau. La toute-puissante favorite du roi, la flamboyante marquise de Montespan, attire tous les regards.
Si, à Saint-Germain, on danse et on s'amuse, à Paris, on invoque le Diable, on profane des églises, on dit des messes noires, on sacrifie des enfants. C'est ce que découvre, effaré, le lieutenant général de police, premier du nom, Gabriel Nicolas de La Reynie. Quand il arrête la sorcière La Voisin, ce magistrat, ancêtre du préfet de police de Paris et père de la police judiciaire, ne sait pas encore qu'il va mettre au jour la ténébreuse affaire des poisons.
Retranché dans son bureau du Grand Châtelet, La Reynie a fort à faire d'autant que, dans l'ombre, un ennemi implacable travaille à sa perte et que, entre autres criminels, une femme trucide ce que Paris compte de solides gaillards. Pour cette première enquête, saura-t-il éviter les pièges qu'on lui tend ?
Gabriel de la Reynie est le chef de la nouvelle police parisienne créée par le roi. Tandis que ce dernier et sa cour festoie au château de St Germain en Laye en attendant que les travaux à Versailles se terminent, Gabriel, lui, enquête sur une affaire d'empoisonneuses et qui en plus mettent en cause certaines personnes proches du roi.
Je ne résiste jamais à un roman qui touche de près ou de loin à Louis XIV. Alors, quand une lecture commune a été proposée sur le bookclub de l'histoire, j'ai forcément sauté sur l'occasion.
Les personnages se mettent doucement en place. Au début du récit, j'ai même eu un peu de mal à comprendre que l'on suivait plusieurs personnages (bah oui, faut que ça monte jusqu'au cerveau). Une fois tous les protagonistes identifiés, la lecture a été beaucoup plus plaisante et il m'a même été difficile de lâcher le livre.
Cette histoire est tirée de la fameuse affaire des poisons. On y rencontre donc quasiment que des personnages connus et quand on connaît cette fameuse affaire, il n’y a pas de véritables surprises tant dans l'intrigue que dans les personnes concernées sauf pour un personnage. En effet, je n'avais pas deviné sa véritable identité et je me suis donc laissé surprendre.
La marquise des poisons d'Olivier Seigneur est un bon roman historique avec une belle écriture. Je lirai le 2ème volume avec plaisir.
actes effrayants ?" (4ème de couverture)
Alléchant, n'est-il pas ? Sauf que le gros roman peine à vraiment débuter, installe en quelques chapitres de nombreux intervenants et distille moult détails parfois pas vraiment utiles qui allongent la sauce et ne servent qu'à me gâcher le plaisir de la lecture et de la plongée sous le règne de Louis XIV.
Beaucoup de longueurs dans un roman policier en habits qui se veut, et qui est, instructif. Malgré ce dernier aspect, je ne parviens pas à résister à des bâillements et à des envies de l'envoyer promener, mais eu égard à l'objet, je ne le jetterai pas et en plus vu son poids, il pourrait bien faire des dégâts chez moi. La mode des polars historiques s'étend, même si je dois dire qu'Olivier Seigneur en écrit depuis longtemps et qu'il n'y cède donc pas, il doit en être l'un des pionniers. Peut-être le retrouverais-je une prochaine fois, dans un roman plus léger ?
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !