Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Lorsqu'il fut incarcéré à la prison de Fresnes en septembre 1944, Georges Albertini comprit qu'il risquait la peine de mort. Sa première tâche fut de préparer sa défense et il écrivit une longue note autobiographique à destination de ses avocats. Il avait été l'organisateur et le véritable dirigeant du Rassemblement national-populaire (RNP) sous l'Occupation. C'était donc à lui d'en expliquer la genèse, l'orientation et le fonctionnement dans les circonstances particulières de l'époque : il entreprit d'en écrire l'histoire. Il s'astreignit également à la tenue d'un journal quasi quotidien : sa détention, ses rencontres, ses dernières pensées, l'ultime vision d'un monde qu'il allait peut-être quitter. Contre toute attente, il n'écopa que de cinq années de travaux forcés. Au bout de quatre ans, le président socialiste Vincent Auriol lui octroya une remise de peine pour qu'il reprenne son activité politique. Ses écrits en prison s'en trouvèrent délaissés. Il ne les fit pas publier. À présent, nous pouvons en prendre connaissance et y trouver l'évocation d'événements toujours controversés, éclairés ici d'une façon qui tranche avec la présentation qui en est souvent donnée, et qui en surprendra sans doute plus d'un.
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