Une lectrice-enquêtrice, un auteur insaisissable et un drôle de mystère à éclaircir…
De Claire, on ne sait pas grand-chose, sinon qu'elle vit à Paris et collectionne les livres dédicacés. Son plus grand plaisir est d'écumer les librairies à la recherche de ces trésors qui font de chaque livre un objet unique et précieux, " parce que la dédicace ajoute une histoire à l'histoire ". Chez un bouquiniste, elle tombe sur un livre dont la dédicace lui laisse une désagréable impression de vulgarité.
L'auteur, Frédéric Hermelage, laisse son numéro de téléphone à une certaine Salomé, assorti d'un compliment outrancier. Seulement, à la lecture, le roman est à l'opposé de la dédicace. Subtil, élégant. Comment expliquer un tel contraste ? De librairies en Salons du livre, Claire va alors se lancer sur les traces de cet écrivain discret, jusqu'à franchir les règles de la fiction.
Une lectrice-enquêtrice, un auteur insaisissable et un drôle de mystère à éclaircir…
Claire, jeune quadra célibataire a une passion peu commune : elle collectionne les livres dédicacés et plus que les livres, ce sont les dédicaces qu'elle collectionne. Alors elle chine chez les bouquinistes à la recherche des perles rares, qui se font justement de plus en plus rare.
Et puis, un jour, l'une d'elle attise sa curiosité et elle décide de rencontrer son auteur. Et quelle rencontre!
Jusqu'où cette dédicace la conduira-t-elle? Cette dédicace sera-t-elle à la hauteur de ses attentes ?
Un livre original et léger qui nous conduit à accompagner cette lectrice attachiante dans ses pérégrinations amoureuses.
Une fois n'est pas coutume je n'ai pas grand chose à dire sur le choix de ce livre attrapé au vol à la bibliothèque, uniquement sur le titre.
Claire est une jeune femme célibataire, la petite quarantaine. Pas franchement épanouie par son travail à la Maison de la photographie, elle a une passion : rechercher des livres avec une dédicace. Les plus intéressants étant ceux dédicacés par un lecteur à un autre lecteur.
Un jour elle récupère un livre à la dédicace intrigante "Pour Salomé..." avec un numéro de téléphone. Le début d'une histoire qui va lui échapper...
Voilà longtemps qu'un livre ne m'avait pas laissé un tel sentiment...partagé. L'idée était très prometteuse et puis rapidement cela m'a ennuyé, comme le dit lui-même l'auteur "... neuf fois sur dix le sexe est superflu, en littérature, il ne dit rien des personnages..."
J'ai failli abandonner à la page 123, je me suis entêté et la fin a rattrapé une bonne partie du livre sans intérêt. C'est la raison pour laquelle j'en parle. Ce petit sursaut de la fin a nuancé l'avis très tranché que j'avais au milieu de ma lecture.
Quelques phrases cependant sur le processus d'écriture, les livres...
"Parfois être précurseur est plus nuisible qu'être suiveur, et il est en littérature comme en séduction : un léger retard à un premier rendez-vous assoit votre ascendant..."
"Donner un livre revient non seulement à laisser penser que l'oeuvre qu'il contient n'a pas de valeur, mais surtout qu'elle n'a pas d'importance"
"Un homme gentil, c'est beaucoup pour une femme, mais bien peu pour une mère."
"... rien ne rend plus solidaire qu'un ego chancelant"
"L'efficacité, c'est le contraire de l'art."
"D'ailleurs, est-il possible d'écrire un grand roman si l'on n'a pas la conviction intime de jouer sa vie en l'écrivant ?"
J'ai trouvé que l'auteur réussissait étonnamment sa tâche de parler comme s'il était lui-même une femme.
C'était même parfois étrange de se dire qu'un homme puisse dire aussi bien des ressentis féminins.
Je dois avouer que je n'ai pas autant ri que dans Dieu est un pote à moi et le petit mensonge de Dieu même si l'auteur lâche quelques vérités qui ne manquent pas de sel.
J'ai beaucoup apprécié la remise en question de la confiance que l'homme porte à la femme et l'inverse, et les conditions dans lesquelles l'humain est porté à se faire la main à notre époque.
« Les dédicaces » est un livre qu’il faut lire en étant ouvert d’esprit!! Il faut surtout le prendre avec ironie sinon ça va faire mal!! Mais que j’ai aimé le lire, suivre Claire et sa manie de collectionner les livres dédicacés pour les autres (quelle drôle d’idée!), entrer dans le monde littéraire par la petite porte! Ce monde littéraire que l’auteur se fait un malin plaisir à égratigner et cela est drôle!! Tout le monde y passe et c’est sincèrement joyeux à découvrir: les éditeurs, les auteurs, les libraires et les blogueurs! Franchement j’ai beaucoup ri et je suis devenue accroc à ma lecture. Cela fait du bien de voir un auteur qui ose avec humour et ironie. Qui ose parler des grands « vendeurs de livres ». Qui ose parler des libraires pas vraiment là pour conseiller. Qui ose s’en prendre aux blogueurs. Je suis sûre que cela a dû faire grincer quelques dents mais ceux là ont-ils l’ouverture d’esprit nécessaire pour lire « Les dédicaces »?
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Cyril Massarotto parle aussi d’amour. L’amour que les lecteurs portent aux livres. L’amour de Claire pour l’objet papier. L’amour de Claire pour sa recherche des livres dédicacés car les dédicaces ont une histoire et cela rend unique le livre. L’amour de Claire avec Frédéric, l’auteur dont elle est partie à la recherche suite à une dédicace. L’auteur met en avant les relations de couple. Il met en avant les relations entre les lecteurs et les auteurs. C’est un roman profondément humain. C’est un roman dont j’ai saisi la teneur. Un roman dans lequel je me suis retrouvée concernant les dédicaces et le petit truc que les lecteurs ressentent en les lisant. J’ai saisi ce que voulait exprimer l’auteur en parlant des Musso et Lévy.
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Je ne peux que le conseiller pour les amoureux des livres. Pour ceux qui aiment oser. Pour ceux qui croient en l’humour. Pour ceux qui aiment les dédicaces!!!
Chers amis de lecteurs.com, je ne sais quand l’ouvrage est arrivé : les procédures courrier ont été modifiées pour le Covid et je n’ai trouvé le livre que bien tard.
Ainsi commence un rendez-vous manqué.
J’ai apprécié les nombreuses références littéraires, elles m’ont donné envie de me replonger dans certains ouvrages, d’en découvrir d’autres, j’en ai inscrites dans ma liste à lire.
Et c’est cet aspect que j’ai apprécié : la réflexion sur la littérature, ce qu’elle est , ce qu’elle n’est pas, ce qu’elle représente aux yeux des lecteurs, des auteurs, des éditeurs…
Un livre qui serait à la littérature, ce que la linguistique est au langage.
Par contre la rencontre et l’histoire de la relation entre Claire, la collectionneuse d’autographes et Frédéric, l’auteur, m’ont laissée un peu en rade, je n’ai guère vibré.
Je serai honnête en disant qu’elle m’a cependant amusée, ce petit jeu du chat et de la souris est assez plaisant à lire.
C’était ma première lecture de Cyril Massarotto, et mon avis reste mitigé, que me proposez-vous pour ne pas rester sur cette impression ?
Claire aime les livres mais les livres qui ont un plus, c’est à dire une dédicace. Pas n’importe quelle dédicace, une dédicace comme en font à la chaine les écrivains lors de salons du livre, non. Ce qui l’intéresse c’est qu’elle soit personnelle et qu’elle ajoute un plus au livre afin qu’il lui permette de le lire autrement.
Chez un bouquiniste elle va découvrir une d’entre elle qui lui semble à la limite de la vulgarité, adressée à une certaine Salomé. Elle va vouloir rencontrer l’auteur Frédéric Hermelage.
Elle ne sera pas spécialement conquise par leur première rencontre mais elle va en provoquer une seconde et là, ils vont devenir amants.
Toujours perturbée par Salomé, elle va tendre des pièges à Frédéric parce qu’elle pense qu’il ne lui dit pas toute la vérité sur cette histoire.
Frédéric découvrira ce qu’elle est en train de faire et lui avouera son amour. Il lui expliquera que Salomé est loin derrière lui. Tout semble donc, enfin rentré dans l’ordre. Leur histoire reprend, enceinte, elle participe un peu à l’écart à ses séances de dédicaces.
C’est là, que l’histoire s’arrête ou non…
Ce livre m’a permis de voir les dédicaces avec un autre regard. A lire pour un bon moment de lecture.
Une amie m'avait prêté il y a une dizaine d'années, le premier roman de Cyril Massarotto, "Dieu est un pote à moi", et je me souvenais l'avoir apprécié. Alors quand j'ai vu qu'un jeu permettait de gagner son dernier roman, j'ai participé ... et j'ai gagné "Les dédicaces".
Le roman commençait bien avec la description de Claire, assistante à la Maison européenne de la Photographie, un lieu que j'aime beaucoup, qui collectionne les livres dédicacés.
Mais pas forcément des livres dédicacés par leur auteur, plutôt des livres offerts avec un petit mot d'accompagnement qui, selon elle "ajoute une histoire à l'histoire".
Et pourtant c'est une dédicace d'auteur qui lui fait rencontrer Frédéric Hermelage, ... et en dire davantage serait dévoiler le sujet de ce roman.
Je n'ai pas véritablement adhéré au personnage de Claire, tour à tour, assez fade et extrêmement manipulatrice, à la limite de la perversité. Personnage-clé du roman, qui a tendance à rejeter les autres dans l'ombre, elle m'a peu à peu rebuté et j'ai eu du mal à persister dans ma lecture, heureusement servie par quelques rebondissements dans les derniers chapitres.
Ce que je n'ai pas non plu apprécié, c'est la façon dont l'auteur - sous couvert de ses personnages - s'est mis à dénigrer les auteurs qui font les meilleurs chiffres de vente, leur déniant le titre d'écrivain, car ils produisent trop fréquemment, avec une grande régularité, des textes non polis sur lesquels il n'ont pas souffert ... Un roman est-il le lieu idéal pour lancer une telle polémique ... à plus forte raison quand son propre style n'est pas exemplaire !
Bref, une déception par rapport à son premier roman qui, de mémoire, n'avait rien à envier à certains titres feel-good bien critiqués dans Les dédicaces !
Je remercie La Fondation Orange pour le livre et les Editions Flammarion qui m'ont adressé cet ouvrage, suite à ma participation à un jeu sur Lecteurs.com.
Un drôle de roman ; un roman drôle.
Car on peut prendre cette définition dans tous les sens du terme :
- il y a beaucoup d’humour dans cette histoire, une certaine légèreté dans la gravité, un côté optimiste malgré tout, désinvolte même ;
- drôle également dans le sens de « bizarre » car l’histoire de Claire n’est pas banale : elle collectionne les livres dédicacés, soit ; mais la dédicace d’un auteur à une certaine Salomé va l’entrainer dans une histoire parallèle à la sienne où la frontière entre le réel et le fantasmé est mince, au point qu’il est facile de traverser le miroir et de tout mélanger.
Même le lecteur finit par se poser des questions : l’histoire d’amour entre Claire et Frédéric, l’auteur discret, est-elle sincère ou un simple pis-aller ?
Ce roman, au demeurant très agréable à lire, laisse malgré tout dans la bouche une légère amertume ; dans le cœur, un certain désenchantement.
Frédéric a un côté snob et menteur qui ne le rend pas franchement sympathique ; quant à Claire… fantasmer sa vie, pourquoi pas, mais est-il utile de tellement se la compliquer ?
Au risque de paraître naïve, je ne vois pas l’intérêt de trop intellectualiser les choses. Si on commence à se poser trop de questions, on bascule dans l’intranquillité.
Alors, si Claire ressent une désagréable impression de vulgarité à la lecture d’une dédicace, personnellement j’ai refermé ce roman avec l’impression d’avoir lu une histoire qui, sous une apparente légèreté, est très profonde et sonde avec talent les sentiments et les questionnements de chacun.
A méditer…
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Je n'ai lu que "Dieu et un pote à moi" qui ne m'avait pas emballé du tout. J'en suis donc restée là.