Depuis des millénaires, l'homme est confronté aux pullulations ravageuses de grands migrateurs. Dans de nombreuses régions tropicales, quelques espèces sur environ 10000 espèces acridiennes représentent une menace importante pour l'agriculture. Ainsi, plus de la moitié des terres émergées peut être sujette à l'attaque de leurs essaims et un continent tout entier peut être envahi. L'Afrique est particulièrement concernée où les sauteriaux, détruisent chaque année des cultures des pays en développement. Ils compromettent ainsi l'équilibre alimentaire, souvent fragile, des populations. Dans le cadre de la lutte antiacridienne, la stratégie consiste jusque là, en l'épandage de pesticides chimiques. Cette stratégie n'est pas sans incidence néfaste sur la santé humaine et sur l'environnement. C'est ainsi que dans la recherche de méthode alternative, les biopesticides constituent un axe de recherche. En effet une bonne maîtrise de la pathogénicité et des techniques d'application est nécessaire afin que soient isolées des souches capables de surmonter les contraintes climatiques. Cette étude porte sur deux espèces acridiennes : Schistocerca gregaria (Forskäl,1775) et Oedaleus senegalensis.
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