80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Turquoise comme les "belles eaux" qui miroitèrent aux yeux de Christophe Colomb un certain dimanche de l'an de grâce 1493.
Or comme le sable onctueux des plages et les lourds bijoux créoles. Vert comme l'épais manteau végétal qui épouse les reliefs hardis de la Basse-Terre, de la "Vieille Dame" Soufrière et des Mamelles. Rouge comme le brasier qui, au carême, consume l'effigie de Vaval. Blanc comme les plumets de la canne à sucre et l'incontournable ti-punch, comme les tombes carrelées des cimetières et comme le teint naturel des Saintois et des Saint-Barths.
Noir comme le sable volcanique de la Basse-Terre, le sirop de batterie et le ti-boudin. Ambré comme le rhum vieux et le teint des jolies filles. Outremer comme les fonds de la mer des Caraïbes et ceux, abyssaux, de l'administration... Autant de couleurs vives et généreuses qui s'unissent volontiers aux sons du zouk et du groka pour faire virevolter le madras.
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