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Une jeune femme tuée par balle à Thessalonique, peu après la chute de la dictature des colonels ; un professeur d'histoire grecque de la Sorbonne dont le nom se révèle, vingt ans plus tard, associé à cette ténébreuse affaire. Tel est le point de départ de l'enquête menée par Vassili, qui ne se remet pas de la disparition de sa jeune compagne et par Gabriel, le fils du professeur. Commence alors pour les deux hommes une plongée dans l'histoire trouble de la Grèce et dans le passé non moins opaque de l'helléniste, qui mènera nos deux comparses, bientôt devenus amis, de surprises en découvertes.
Voyage dans la Grèce des confins, de Smyrne à Salonique, ces Carnets sont aussi une variation sur les thèmes de l'exil, des identités multiples et du mystère qui entoure les êtres qui nous sont proches.
Les carnets de Salonique ouvrent les portes du souvenir que Ivan Nilsen manient avec délectation au sein d’une enquête tout aussi captivante que documentée.
Quelques mots de l’histoire :
Gabriel Franceschi, professeur d’histoire à la Sorbonne, fait un rêve étrange : une figure de vieux, couvert d’une tiare, aux yeux bleus et lèvres rouges apparaît au dessus d’un mur de pierre. En se réveillant, il accuse la chaleur de cette fin de mois de juin ou la fatigue d’avoir animé la veille un séminaire de fin d’études sur la restauration en archéologie. Ou est-ce un rêve prémonitoire ?
Le lendemain, se présente à sa porte Vassili Korasov qui lui demande d’enquêter sur un attentat en Grèce qui a tué, par hasard, sa compagne, en 1975. Vassili lui révèle que c’est le père de Gabriel qui a aidé la police et justice grecques de l’époque. Il souhaite faire la lumière sur cette mort qualifiée d’accidentelle qui ne le satisfait pas.
Gabriel et Vassili vont remonter l’histoire du XXè siècle en Grèce et plus précisément à Salonique où la famille de sa compagne a vécu un temps. Enfermé dans un Alzheimer au dernier stade, le père de Gabriel ne peut les aider malgré ses honorables qualifications d’ helléniste, spécialiste du siècle de Périclès.
En retrouvant les pièces de ce puzzle, on découvre l’histoire du quotidien, souvent difficile, de cette époque troublée que fut la seconde guerre mondiale.
Pour aller plus loin :
Ce petit livre est comme la mémoire d’une communauté resplendissante, complétement oubliée. Elle fut presque rayée de la carte par l’extermination qu’en firent les nazis. Ne disait-on pas de Salonique, avant la seconde guerre mondiale, qu’elle était la Jérusalem des Balkans.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/05/10/ivan-nilsen/
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