80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
«S'il ne reste plus de mystère sur la façon dont on tuait et mourait dans les camps, on sait relativement peu de choses sur comment on y vivait, concrètement, jour après jour.Qu'est-ce que c'était qu'un habitant du grabat cinq minutes avant de clamser, en lutte pour une couverture, une casserole, une cuillère...Comment en loques, affamées, affaiblies, on gardait son sarcasme, son agressivité, une vitalité impensable dans la vie civile.Ce fou rire ! C'est peut-être ce qui manque dans les documents posthumes ! Ce côté grotesque, féroce, dépouillé, qui accuse notre misère bien plus que les lamentations et les larmes. En somme, une étrange planète, habitée par d'étranges martyrs (sans aucune vocation pour la sainteté) avec une rage de vivre exorbitante, régentée par une seule loi : la survie...»
J'avais presque son âge quand je l'ai lu .......
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