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Partout dans le monde, des moteurs d'autos explosent : l'essence doit être trafiquée ! Une crise pétrolière menace. Au Moyen Orient, le cheik Bab El Ehr tente de renverser Ben Kalish Ezab, et ce conflit local peut dégénérer en une guerre générale. C'est bien assez pour inciter Tintin à se rendre, toutes affaires cessantes, au Pays de l'Or noir (1950).
Quel plaisir de suivre tintin dans cette enquête qui va le mettre à la poursuite de Muller, qui se fait appeler ici Smith, et que l'on avait rencontré lors de l'album "l'île noire". Le vilain est ici embauché par une sombre organisation pour créer une guerre du pétrole. Et tout commence avec un étrange phénomène qui voit le pétrole devenir explosif (un peu comme le prix de l'essence à la pompe). Tintin va alors se retrouver au pays de l'or noir pour résoudre ce mystère et mettre à jour les enjeux de cette nouvelle organisation.
J'ai vraiment apprécié cette lecture, scénario simple mais efficace, très rythmé, les scènes d'action étant plutôt nombreuses, course poursuite, combat au poing, au pistolet...on ne s'ennuie pas. Et l'enquête est aussi intéressante que celle rencontré dans "l'île noire".
C'est également un album très comique, avec dès les premières planches un gag de répétition avec ces pauvres Dupondt. Mais aussi dans sa dernière partie, quand tintin retrouve Haddock envoyé de son côté en mission, et qui réapparaît on ne sait comment. Et on ne le saura jamais, le pauvre capitaine étant coupé à chaque fois qu'il tente d'expliquer.
Enfin, c'est l'entrée en jeu d'Abdallah, le fils de l'émir Mohammed Ben Kalish Ezab, et adepte de gag potache qui va s'amuser à piéger nos héros, dont le capitaine qui va finir par lui en coller une (sans doute censuré aujourd'hui si l'album venait à être republier).
Une histoire un peu compliquée où il est déjà question de crise pétrolière et de Moyen-Orient. J'ai adoré l'errance des Dupondt dans le désert !
A noter, l'apparition de l'émir Ben Kalish Ezab et surtout de son charmant bambin, Abdallah (Hergé s'est parait-il inspiré du portrait de Fayçal II pour le créer)
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