En 1945, les Japonais capitulent, l'Indochine est occupée par les Chinois au nord, les Anglais au sud et aucun d'eux, pas plus que les Américains, ne souhaite le retour de la France dans la péninsule indochinoise. Le général Leclerc arrive en Cochinchine le 12 septembre 1945 et tente de reconquérir le pays. C'est au nord que la situation est la plus délicate, Leclerc entre à Hanoi le 18 mars 1946, il tente une négociation avec Hô-Chi-Minh, mais les politiciens ne veulent rien savoir et en septembre 1946, les discussions relatives à la décolonisation sont interrompues. Les nationalistes indochinois, sous la direction du général Giap, engagent alors un conflit qui gagne petit à petit toute l'Indochine. Ce conflit se traduit par un harcèlement systématique des troupes françaises (elles comptent alors 70 000 hommes), contre cette guérilla, les chars, les avions et l'artillerie sont impuissants. La France renforce le corps expéditionnaire en faisant appel au volontariat. Au début, les troupes sont mal équipées, elles utilisent des véhicules qui ont derrière eux toutes les campagnes de la Seconde Guerre mondiale. L'armement est hétéroclite : français, américain, anglais, allemand et parfois même japonais ou autre.
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