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Les Arabes, les femmes, la liberté

Couverture du livre « Les Arabes, les femmes, la liberté » de Bessis Sophie aux éditions Albin Michel
Résumé:

L'Auteur, agrégée d'histoire, professeur à l'Iris (Institut des Relations Internationales et Stratégiques), secrétaire générale adjointe de la Fédération internationale des droits de l'homme, chercheur et universitaire, est consultante auprès d'organisations internationales en particulier sur le... Voir plus

L'Auteur, agrégée d'histoire, professeur à l'Iris (Institut des Relations Internationales et Stratégiques), secrétaire générale adjointe de la Fédération internationale des droits de l'homme, chercheur et universitaire, est consultante auprès d'organisations internationales en particulier sur le développement, les droits de l'homme et la condition féminine. Dernier ouvrage paru : L'Occident et les autres (La Découverte, 2001) Pourquoi les femmes arabes sont-elles contraintes de porter sur leurs épaules le signe identitaire de leur soumission ? Où est passé l'héritage réformiste qui, du Caire au début du XXe siècle à Bourguiba en 1956 promulguant une loi qui dévoilait les femmes, leur donnant la liberté de se marier et de divorcer, a permis d'espérer qu'enfin l'égalité si elle n'entrait pas tout à fait dans les esprits verrait enfin le jour au XXIe ? Force est de constater qu'il y a régression certaine, parfois sujétion volontaire à ce hijab réclamé par certaines comme signe de liberté et de foi. Mais pourquoi les femmes qui se sont émancipées d'un point de vue économique acceptent-elles au nom de la tradition d'être toujours inférieures d'un point de vue pénal et sociétal ? Comme le dit l'auteur, il n'y a pas de sens à l'histoire et il est inutile d'opposer une modernité à une tradition, les islamistes sont modernes voire post-modernes, utilisent tous les canaux de la mondialisation, se sont construits sur les cendres des idéologies séculières du XXe siècle et valorisent le concept d'identité. L'identité religieuse est justement la prison des femmes qui court-circuite toute idée d'égalité et à fortiori de laïcité. Puisqu'on les renvoie à une origine fantasmée et sacrée, à un corpus fermé il y a des siècles dont en tant que croyantes elles ne peuvent s'échapper.

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