80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les Actes de Mar Mari, présentés et traduits en français pour la première fois dans ce volume, ont été rédigés en syriaque au VI-VIIe siècle en Babylonie.
Ils rapportent en 34 séquences le périple missionnaire de Mari, l'un des soixante-dix disciples du Christ, compagnon des apôtres de Jérusalem. Son apostolat en Orient est comparé à celui de Pierre et de Paul en Occident. Il est envoyé vers la terre de Babel par Addaï, l'évangélisateur d'Édesse ; son périple s'achève aux confins de la Perse, espace missionnaire de l'apôtre Thomas. Mar Mari et ses disciples implantent le christianisme dans les villes et villages à l'Est de l'Euphrate, dans toute la vallée du fleuve Tigre.
Souvent en conflit avec les adeptes de Zoroastre, il guérit, exorcise, ressuscite des morts et prêche à tous (dans les cours royales, les assemblées politiques). Les Actes se font l'écho des inquiétudes de l'Église syro-orientale (abusivement appelée 'nestorienne') face à l'étendue des succès du manichéisme : par bien des indices, sous le calame de l'auteur, Mari apparaît comme la figure antithétique de Mani.
Ce récit apporte également un éclairage décisif sur certaines minorités religieuses méconnues comme les baptistes. Si le nom Mar Mari (saint Mari) a peu d'écho en Occident, l'Orient chrétien lui a depuis longtemps associé une liturgie. Aujourd'hui encore, la référence à cette figure fondatrice marque la mémoire et les traditions, des chrétiens d'Iraq, d'Iran et diaspora - les Assyro-chaldéens.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année