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C'est en historien des idées que Vincent Ortiz revient sur les fondements malthusiens du libéralisme qu'on retrouve dans la pensée écologiste contemporaine. Il rappelle ainsi les multiples prophéties apocalyptiques portant sur l'épuisement du charbon ou du pétrole, la surpopulation ou la stérilisation des terres, destinées à propager l'idée de rareté au milieu d'une prodigieuse abondance.
À l'ère néolibérale, le capitalisme n'est plus caractérisé par la croissance d'antan mais par une récession permanente. Les multinationales qui le dominent ne cherchent pas à accroître leur production, mais à la restreindre pour profiter d'une rente de monopole. Elles accumulent des fortunes non en libérant les forces productives mais en les bridant, en pratiquant ce que le grand économiste Thorstein Veblen nommait le « sabotage ». Aussi l'imaginaire de pénurie véhiculé par l'écologie dominante s'aligne-t-il étonnamment sur les intérêts de la classe dominante.
Vincent Ortiz retrace l'histoire oubliée de ces convergences. Partant du Club de Rome et du « rapport Meadows » (Limits to growth), qui bénéficie de l'appui direct et indirect d'une partie des élites économiques et du secteur pétrolier, il analyse l'hybridation des revendications écologistes et celles des géants de l'or noir, dans les institutions et dans le droit international.
Un essais sans concession appelé à créer un débat sansfaux-semblant.
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