Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
« J'ai commencé à photographier les gens par peur de ne plus les revoir, lorsque, petit garçon, j'ai trouvé des photographies de mes parents jeunes dans une boîte à chaussures. Cette représentation du temps qui passe sur leur visage fut brutale, Chronos le dieu grec du Temps et de la Destinée est entré dans ma vie par une image. Et l'insouciance de l'enfance s'est envolée ce jour-là. Ce doute a éveillé ma curiosité, ce besoin d'aller au-delà de l'évidence, d'être ému par une seconde d'humanité, fût-elle exprimée sur un malentendu, une rencontre improbable ou fortuite.
Au-delà de nos faux-semblants et de nos postures. Lorsque les sourires cachent des silences profonds, lorsque retombe le masque des certitudes et que les failles apparaissent dans le miroir, lorsque le corps ne garde que l'essentiel, les preuves du temps s'invitent alors dans le cadre. Et j'essaie d'être au rendez-vous ».
Pour la première fois Nikos Aliagas publie ici l'essence même du travail photographique qu'il mène depuis plusieurs années, avec passion, générosité et une profonde humanité.
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