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Forte personnalité s'il en est, le roi des Belges Léopold II (1835-1865-1909) a pu être critiqué par ses contemporains _ et encore pas par tous _, mais il apparaît sans aucun doute, avec le recul, comme le plus grand des souverains que la Belgique ait connus depuis sa création en 1830. Le chroniqueur français de la Revue des Deux Mondes voyait juste en écrivant lors de sa mort: Ce n'est pas assez de vanter son intelligence [...], mais il a été un homme d'action, ce qui est moins commun, et on est obligé de remonter assez haut dans l'histoire pour retrouver l'exemple d'une imagination aussi hardie, d'une volonté aussi forte, d'une persévérance aussi tenace. Doté, de par la Constitution, de pouvoirs peu étendus, il a pourtant joué, par des voies détournées, un rôle capital dans l'essor économique, colonial (créateur de l'Etat indépendant du Congo dont il était souverain à titre personnel, il légua ce territoire à ses compatriotes), diplomatique (ses alliances faisaient de lui un familier de toutes les Cours d'Europe: il était le cousin de Victoria et aussi du Kaiser), politique (sous son règne, les institutions se sont affermies) et même militaire (après 1890, voyant venir les périls, il usa de son prestige pour que le gouvernement institue une loi sur le service militaire personnel) de la Belgique.Passionné et ardent, cultivé et aimant la vie sous toutes ses formes, il figure à juste titre dans la galerie des personnalités de premier plan de l'Europe du XIXe siècle et du début du XXe.Membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, Georges-Henri Dumont a été professeur d'histoire économique et sociale et d'histoire de l'art à l'ICHEC. Auteur de Marie de Bourgogne (Fayard, 1982), d'Elisabeth de Belgique (Fayard, 1987) et de plusieurs autres ouvrages sur l'histoire de la Belgique, dont La Vie quotidienne en Belgique sous le règne de Léopold II, il est aujourd'hui secrétaire général de la Commission nationale belge de l'UNESCO.
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