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Cet ouvrage explore la période allant de la Libération à 1953, date du procès Finaly. Deux petits juifs ont été baptisés en 1948, donc après la guerre, et sont réclamés par leur famille. La discussion fait rage en France, lors du procès, sur la validité de ce baptême en particulier et, plus généralement, sur les baptêmes administrés pendant la guerre par l'Église catholique pour sauver ces enfants.
Catherine Poujol a découvert une note de la nonciature à Paris de 1946 demandant de ne pas rendre les enfants juifs baptisés, même à leurs parents. L'élaboration de cette directive sert de colonne vertébrale à l'ouvrage : Comment en est-on venu à décider cela ? Quelles pressions furent exercées sur Pie XII pour obtenir un memorandum ordonnant de rendre tous les enfants juifs cachés après-guerre et pourquoi ce ne fut pas fait ? L'auteur s'est aussi intéressée au débat public que pose la validité de ces baptêmes et a étudié l'attitude des « hommes de terrains » (les pères Braun, Chaillet, Devaux), ces ecclésiastiques qui détiennent ces enfants cachés après les avoir sauvés, nourris et protégés.
Les ont-ils baptisés ? Les ont-ils rendus facilement ? Leurs positions sont très différentes.
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