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La naissance des Églises en Afrique date du milieu du XIXe siècle. Au Gabon, ce privilège revient au Père Jean Rémi Bessieux qui fonde la Mission Sainte Marie le 29 septembre 1844, marquant ainsi le début d'un long processus d'évangélisation. Ainsi, à court, moyen ou long terme, la Mission devait progressivement laisser la place à une organisation autochtone. Cependant, une lecture attentive de ce passage de flambeau entre Mission et Église autochtone laisse entrevoir que cette obligation de souveraineté était beaucoup plus évidente dans les dires que dans les faits.
Après 1955, date de la fin de l'ère missionnaire, l'ordination d'évêques locaux marque les débuts de cette émancipation et l'Église locale connaît dès lors une rapide progression matérialisée par un certain nombre de facteurs tels que l'augmentation du nombre de circonscriptions ecclésiastiques, la croissance du nombre de personnes appelées au sacerdoce, l'extension du réseau des catéchistes ainsi que la présence de nombreux laïcs qui participent tous à cet effort. Malgré la fin de cette tutelle, l'Église locale doit faire face à des problèmes et défis majeurs survenus essentiellement au début des années 1970. Elle doit aussi, au lendemain des problèmes sociopolitiques que connaît le pays dès 1980, répondre à des préoccupations internes. C'est dans cette ambivalence que la jeune Église du Gabon reçoit la visite du Pape Jean-Paul II en février 1982. C'est cet arrière-plan historique global que cet ouvrage s'efforce de rendre compte de manière chronologique.
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