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L'École supérieure de guerre est née de la défaite de l'armée du Second Empire sur le champ de bataille de Sedan le 2 septembre 1870. Sa genèse est concomitante de la naissance de la Troisième République et de la refondation de l'Armée de terre. Ce livre étudie le développement de l'enseignement militaire supérieur en France entre 1870 et 1914. L'École de guerre est en ce sens la structure au sein de laquelle les deux questions - « comment enseigner la guerre ? » et « qu'enseigner de la guerre ? » - vont constamment interagir au gré des évolutions sociales, politiques, diplomatiques, économiques, philosophiques, scientifiques et techniques qui caractérisent cet autre entre-deux-guerres.
À partir de l'analyse des cours dispensés par les professeurs de l'école, l'auteur met en évidence la responsabilité de l'École, foyer de l'intellectualisme militaire français une fois la paix retrouvée, dans la préparation des officiers « brevetés » à la guerre. Derrière cette responsabilité in petto de former le haut-commandement et les aides au commandement en prévision de la « Revanche », apparaissent des maîtres d'école titulaires de la chaire d'histoire militaire, de stratégie et de tactique générale et leurs adjoints, c'est-à-dire les chefs qui conduiront la France à la victoire de 1918.
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