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S'emparant de la remarque wittgensteinienne selon laquelle « la philosophie ne devrait être écrite que comme une forme de poésie », Marjorie Perloff choisit de relire Wittgenstein en prenant acte de son rejet de tout métalangage, et en le traitant lui-même comme un poète, dont la grammaire serait l'objet central. Wittgenstein a peu commenté le travail des artistes de son temps. Considérant déraisonnable d'attendre d'une science qu'elle permette de définir « le beau », l'auteur du Tractatus logico-philosophicus n'a pas non plus formulé de théorie esthétique. Pourtant, de plus en plus d'écrivains s'approprient ce philosophe, au point que les acteurs du monde de la littérature semblent aujourd'hui plus nombreux à le citer que les philosophes professionnels. Pour Marjorie Perloff, la raison pourrait en être qu'ils trouveraient chez Wittgenstein une façon toute particulière de saisir l'étrangeté du langage ordinaire.
L'Échelle de Wittgenstein est le premier ouvrage de Marjorie Perloff - c onsidérée comme l'une des plus grandes critiques américaines de la poésie contemporaine - à être traduit en français.
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