"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Samia Essabaa a 42 ans. Elle est professeur d'anglais au lycée professionnel Moulin-Fondu de Noisy-le-Sec (93).Elle y enseigne à des adolescents majoritairement musulmans, et majoritairement issus de l'immigration arabe et africaine. A l'occasion du 11 Septembre, elle prend conscience du racisme et de l'antisémitisme qui règnent dans ses classes. Aux yeux de cette professeur, elle-même musulmane et d'origine marocaine, le constat est accablant : parmi ses élèves, les Juifs sont stigmatisés et dépréciés, responsables de beaucoup des malheurs du monde, et notamment des leurs.Refusant de rester sans réagir, Samia décide de frapper fort en organisant un premier voyage scolaire à Auschwitz en 2005. La préparation de ce voyage est l'occasion pour elle de constater également de graves lacunes dans les connaissances des jeunes : le nom d'Auschwitz est bien souvent inconnu, et la Shoah ne dit rien à personne, ou alors son existence est mise en doute.Samia n'est pas la première enseignante à emmener ses élèves dans un camp de concentration. En revanche, elle est l'une des très rares à rééditer l'expérience et à y mêler par la suite, en 2007, une classe d'un lycée juif de Pavillon-sous-Bois (93) et une classe d'un lycée mixte juif-musulman de Casablanca.
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