"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il est temps de lire (ou de relire) elliott arnold, qui scandalisa l'amérique de l'après-guerre en racontant " autrement " l'épopée de l'ouest - sans en cacher ni la mesquinerie ni la folie ni l'horreur.
Ses deux plus fameux romans, la flèche brisée (1947), récemment réédité avec succès, et le temps des gringos (1953), sans doute son chef-d'oeuvre, sont d'un écrivain singulier, qui tourna quasi le dos à ses " frères " du nord pour aller planter sa tente au bord de nulle part : ni yankee pour finir (bien que natif de new york) ni chicano (sinon peut-être par le coeur), mais comme aucun autre sans doute citoyen de rêve du grand désert.
Le temps des gringos évoque, sur un mode flamboyant qui n'est pas sans anticiper le fameux " réalisme magique " d'une autre amérique, la figure inquiétante de don manuel armijo, qui voulut fonder dans les années 1830-1840, entre le mexique et les etats-unis, une sorte d'" empire du désert ". et fut bien près d'y réussir.
Un grand classique oublié.
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