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Le suppléant (Il supplente) est un écrit de Fabrizio Puccinelli édité pour la première fois en 1972 dans la fameuse collection La biblioteca blu de Franco Maria Ricci (collection dont plusieurs titres ont paru en France sous l'égide de Borges), et dirigée par Giovanni Mariotti. Le suppléant se présente sous la forme d'un journal. Cette recension autobio-graphique s'étend sur près de trois années durant lesquelles le narrateur a enseigné en tant que suppléant dans des établissements scolaires des Apennins.
Le texte est scindé en trois parties recoupant deux années successives d'ensei-gnement, auxquelles vient s'ajouter un épilogue. La première partie se déroule à Villalta, un village reculé des Apennins qui voit son univers traditionnel s'effriter inexorablement. Le narrateur y prend pension ; y donne ses cours. Il se promène dans les environs, fait des rencontres, observe les enfants, les gens, les choses, la nature qui l'entourent, doute, s'interroge et se met à écrire des nouvelles et un journal, la matière du Suppléant.
La seconde partie se déroule à Bagni di Lucca, une bourgade au pied des collines. Autrefois station thermale réputée dans toute l'Europe, le lieu connaît un déclin prolongé: là encore la vie semble vouée à l'abandon. Le narrateur y trouve un reflet de ses inquiétudes et de son malaise et l'année passée sur les hauteurs de Villalta semble hanter celle qu'il connaît ici, comme en un redoublement. Mais un élément essentiel éveillé au coeur des montagnes s'affermit au milieu de ces collines : les histoires, les contes, toute une dimension consubstantielle à son enfance et à ses interrogations présentes lui font pressentir la possibilité d'une libération. La possibilité aussi, face au doute et à l'effondrement qui guette, de fonder un îlot de stabilité dans le monde. Autour de ce noyau de réflexion gravitent encore une fois les enfants, les gens, les choses, la nature qu'on effleure et, entre les traits qui les esquissent s'ajoure, en silence, le fond commun des histoires.
L'épilogue ouvre sur une troisième année. Le narrateur s'installe dans une maison au-dessus de Bagni di Lucca, en direction de Villalta. Il y fait la connais-sance des rares habitants qui peuplent encore ce coin de montagne. Comme dans l'ensemble du livre, la solitude et le silence éloignent du monde et avec eux vient la crainte que le temps ne se pétrifie. Mais l'espoir né de l'écriture vient juste après clore le livre.
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