"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Qui peut témoigner aujourd'hui que les vedettes préférées des Limougeauds dans les années vingt furent Suzanne Bianchetti, France Dhélia, Huguette Duflos, Suzanne Grandais, Gabrielle Robinne, Jean Angelo, Jaque-Catelain, Romuald Joubé, Léon Mathot, Constant Rémy, et surtout celles qui venaient d'Amérique, Mary Pickford, Lillian Gish, Pearl White, Gloria Swanson, Clara Bow, Norma Talmadge, Norma Shearer, Douglas Fairbanks, Rudolph Valentino, Ramon Novarro, William Hart, Ken Maynard ?Maintenant que les salles sont reconverties en garages et en supermarchés, ils sont de moins en moins nombreux les Limougeauds qui se souviennent encore des vieux cinémas des années trente : le Capitole, ex Ciné-Moka, le Familia, ex-Ciné Paris, le Rex qui s'etait appelé les Nouveautés, le Tivoli qui devint l'Olympia et le Ciné-Union de la rue de la Fonderie. Cette étude s'arrête en 1945. Après la guerre commença une nouvelle période, celle des ciné-clubs, des revues de cinéma, de l'art et essai. En supposant que celle-ci touche à sa fin, elle sera nécessairement suivie d'une autre, peut-être plus féconde encore, car cet art aussi important, qui a permis à de grandes puissances de construire leur idéologie nationale et à des centaines de millions de gens de mieux supporter les maux de l'existence, fait désormais partie de notre héritage.
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