L'histoire d'une passion, celle d'une mère pour son fils, passion inlassable, sans conditions, éternelle, prête à tout.
Dans une tour de banlieue, Assiah élève son petit garçon, seule. Il est sa raison de vivre, le lien qui la tient au monde. Assiah est douce et bonne, pour vivre elle fait le ménage dans des bureaux et revient à 22 heures chaque soir afin d'aller chercher l'enfant chez sa voisine. Elle n'a pas de mari. Après un scandale familial, elle a été chassée de chez ses parents. Elle ne s'en plaint pas, elle a Medhi.
Dans un constant mouvement de flash-back, la vie d'Assiah et de Medhi se déroule sous nos yeux.
Assiah est dans son fauteuil, devant la fenêtre. Elle espère et elle se souvient. Medhi est passé devant la cour d'assises des mineurs l'autre jour. Il a quinze ans. Il lui avait dit qu'il n'était pas coupable. Quand il avait été mis en garde à vue, la première fois, pour vol à la tire, il lui avait dit la même chose. Et en sortant du centre d'éducation renforcée, un an plus tôt, il lui avait promis que... Mais elle sait qu'il va changer, que ce soir il va rentrer et dîner avec elle. Sinon demain il lui téléphonera et, bientôt il viendra. Dans le fond, Medhi est un bon garçon et d'ailleurs il aime sa mère, même s'il fait des bêtises, Assiah en est sûre.
Le roman d'Assiah est celui d'un coeur immense.
Écrit à la première personne, il atteint directement chacun d'entre nous. Les doutes, les espoirs, les contradictions, les hontes, les minuscules bonheurs qui l'habitent sont dépeints avec des mots précis et simples, ceux d'un monologue intérieur bouleversant.
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