80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
(...) la véritable personnalité d'Adja, son attachement aux valeurs panafricaines et toute la souffrance qu'elle inspire quand elle lui parlait de l'Afrique qu'elle appelait Kama, son ancien nom, son véritable nom qu'elle aimait tant. Son style de femme émancipée et libre, qui méprise toute présence étrangère, la condamne dans la haine. Elle souffre de la situation actuelle de ce continent et en a même honte. Elle trouve toujours, comme la plupart des intellectuels, un coupable en insistant, fouillant, jugeant le passé, l'histoire. Ils souffrent tous ! N'est-ce pas une perte de temps de vouloir rester victimes à tout prix ? Au contraire, le panafricanisme doit être compétitif et créatif entre les peuples, au lieu de se replier sur soi-même ; une sorte de révolution culturelle et économique, une union pour défendre des intérêts communs avec nos différences.
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