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Sous les cendres couve une vengeance séculaire.
Quand Isabelle Desmondières, chef d'entreprise à la vie débridée, est retrouvée torturée à mort à son domicile, c'est à son entourage que s'intéresse la police. Mais l'enquête prend une autre tournure lorsqu'une mère de famille sans histoires est découverte, quelques jours plus tard, immolée par le feu sur le campus de Grenoble. Car il y a un point commun entre les deux victimes : un tatouage mystérieux, le fameux " sceau des sorcières ".
Pour comprendre ce qui lie ces meurtres atroces, le capitaine Nadia Barka devra exhumer les secrets du passé, notamment ceux du Vatican, et remonter des procès iniques de l'Inquisition au XVIIe siècle aux turpitudes d'une élite lyonnaise dépravée.
Une enquête du capitaine Nadia Barka.
Un thriller dans la lignée de Jean-Christophe Grangé et de Dan Brown.
Un auteur plébiscité par les lecteurs avec déjà plus de 400 000 exemplaires vendus.
Je remercie les éditions Robert Laffont et à Netgalley pour la découverte de thriller, bourré de qualités.
Lorsque j’ai « postulé » chez Netgalley pour pouvoir chroniquer ce thriller, j’avais un peu peur des côtés « historique » et « ésotérique » dans le récit. Et bien, je me suis royalement trompée : ce livre est une petite pépite du genre.
Lorsqu’un auteur veut mélanger thriller/polar avec l’Histoire avec un grand H, cela peut en décourager certains, notamment ceux qui n’aiment pas la plume d’un Dan Brown par exemple (pour ne citer que lui). Moi, adorant Dan Brown, j’attends avec une impatience certaine ces livres. Ici, et bien j’ai eu l’impression de me trouver dans un des écrits du maître du genre.
Tout commence par l’enquête menée par Nadia Barka, capitaine de police à Grenoble poursuivie pour usage abusif de la force lors d’une intervention musclée et par son équipe qui enquêtent sur la mise à mort cruelle d’une cheffe d’entreprise à la vie privée particulièrement débridée. A côté de cela, on fait un saut dans le temps et on remonte au XVIIème siècle. On y découvre la vie de Margot Malherbe, poursuivie pour sorcellerie et pacte avec le diable ainsi que celle de Geoffrey de Marbeuf, baron et propriétaire des terres sur lesquelles elle officiait comme guérisseuse. Trois enquêtes et elles n’en font finalement qu’une dans cet ouvrage. Comment les histoires vont-elles se télescoper en un digne final? Et bien à vous de le découvrir, je n’en dévoilerai pas plus au risque de gâcher votre plaisir.
Le suspense est haletant et vous risquez de passer des nuits banches (comme moi d’ailleurs) tellement vous souhaiterez connaître la suite de l’enquête. Malgré qu’il compte près de 560 pages, je ne me suis pas du tout ennuyée. Parcouru par un rythme soutenu, le style d’écriture est fluide et agréable. L’auteur ne se perd pas dans des descriptions inutiles mais suffisantes pour que cela soit digne d’intérêt. Quand on part à Rome avec l’héroïne, on a tout simplement l’impression d’effectuer le voyage avec elle.
Chronique complète : http://musemaniasbooks.blogspot.com/2018/03/le-sceau-des-sorcieres-de-jacques.html
Dans "Le sceau des Sorcières", on fait connaissance avec le capitaine Nadia Barka, une femme au caractère bien trempée. Avec son passé chargé, et ses méthodes peu conventionnelles, pour lesquelles elle donne le ton dès le départ, c'est un personnage fort qui marque dès les premières. Son côté écorchée vive, alliée à son amour pour sa fille Adèle, et son compagnon, le calme Etienne Fortin, font d'elle un personnage très attachant.
Sous la menace d'un procès, la voilà plongée dans une enquête au cours de laquelle des femmes sont ciblées, puis mutilées, leur mort ressemblant à des techniques de l'inquisition. Aidée d'une bande de prêtres italiens , Nadia est bien décidée à stopper les meurtriers , quel qu'en soit le prix.
Toujours porté par une plume fluide, et un récit bourré d'actions, Jacques Vandroux ajoute ici une dimension ésotérique , qui séduit. Alternant les époques, il nous plonge à la fois au Moyen-Age, où l'inquisition faisait la chasse aux sorcières, et à notre époque, dans les bas-fond de la bonne société lyonnaise, où parties fines et argent font place à des traffics horrifiants et révoltants. On pense souvent d'ailleurs au polars suédois de Camilla Lackberg, par exemple, qui joue sur cette alternance d'époque également.
Un roman qui confirme donc mon plaisir à lire les nouveautés de Jacques Vandroux, et qui m'incitera dans le futur à attendre son travail. Un conseil, foncez !
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