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Le sang royal ; la famille capétienne et l'Etat ; France, Xe-XIVe siècle

Couverture du livre « Le sang royal ; la famille capétienne et l'Etat ; France, Xe-XIVe siècle » de Andrew W. Lewis aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782070705146
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 448
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Ce livre austère d'apparence et d'érudition sans concessions ne retiendra pourtant pas l'attention des seuls historiens, mais de tous ceux qu'intéressent les rapports du pouvoir et de l'État. Car s'il nous vient d'un jeune médiéviste américain, il va droit au coeur de ce qui a fait au départ... Voir plus

Ce livre austère d'apparence et d'érudition sans concessions ne retiendra pourtant pas l'attention des seuls historiens, mais de tous ceux qu'intéressent les rapports du pouvoir et de l'État. Car s'il nous vient d'un jeune médiéviste américain, il va droit au coeur de ce qui a fait au départ notre unité nationale : la succession royale et la transmission de la couronne. La nouveauté consiste à conjoindre deux interrogations. L'une à caractère politique : qu'est-ce que la royauté, qu'est-ce que l'État entre le X? et le XIV? siècle, d'Hugues Capet à Philippe le Bel ? L'autre à caractère anthropologique : que furent, à cette époque, dans l'aristocratie naissante, les relations de parenté ? Un problème très classique, notre affaire de famille, mais renouvelé par un regard ethnologique sur les stratégies des grandes familles et la formation des lignages. La famille capétienne ne cessera d'être une famille comme les autres qu'au premier quart du XIV? siècle, quand fut solennellement affirmé que seul un homme pouvait, sur le trône de France, occuper la place de Saint Louis et de Charlemagne. «Mais jusqu'alors, commente Georges Duby dans sa présentation, son destin avait été déterminé de manière drastique par des pratiques familiales en usage dans toute la classe dominante. Tout au long de cette histoire, ces pratiques avaient constitué le cadre formel d'une aventure politique.» Des pratiques partagées, mais l'aventure politique de la France.

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