Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
Une contre-plongée édifiante. Vues du pavé, les murs que le mouvement des nuages rend mobiles, ne rassurent plus. Ils peuvent vous tomber sur la tête à tout moment. La sortie du berceau est cruelle. Quand les petites mains de lait contrastent avec les gros bras du réel, grandir est une violence. Comment préserver le bleu de son imaginaire de l'incohérence des adultes ? Où retrouver un abri rassurant, joyeux et coloré sinon dans un livre ? Le monde a fait le pari du vacarme, de la destruction et du barbelé, qu'incarne cet oncle mystérieux qui brûle des livres. Comment sauver ces rêves des flammes du réel ? Un pari pour le narrateur. En attendant, plongé dans un manuel scolaire, sous un rayon de soleil venu fissurer l'air pesant du patio, il peut s'endormir dans la douceur sublimée par le silence des images, chez les Dubois. Dehors, une pluie torrentielle a cédé à une éclaircie. Sa rue reluit de rires d'enfants. L'été est là. Affaire à suivre.
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