"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Le rouge-gorge s’est montré l’autre jour. J’étais en train de planter les haricots »
D’une anecdote du quotidien, Philippe Leuckx tresse avec délicatesse une passerelle vers la beauté pure de la nature. Le rouge-gorge s’envolera vers un ailleurs mais il restera « sa fine poésie » et cet inattendu dans nos vies.
En parallèle de l’apparition du rouge-gorge se dessine le portrait de Laura, qui « ne sait rien encore de la beauté des lointains » Elle a déjà ce pourvoir et le poète dit d’elle : « Elle sait ouvrir mon ciel jusqu’à ses bleus profonds ».
Au gré de notre lecture, on partage ces moments d’intimité avec le poète, on écoute ses chagrins et on se réjouis lorsqu’il dit « j’ai oublié ma mélancolie au fond du jardin, au milieu des herbes »
On marche à ses côtés, goutant aux paysages et suivant les saisons. L’enfance n’est jamais loin, tout comme les absents On écoute la « pulsion du monde » qu’exprime le poète tantôt en vers, tantôt en prose. Sa curiosité est toujours vive, tout est spectacle
« On reste ainsi à scruter les mots ;
à lire dans le ciel qui s’éteint
à vivre. »
Puis, le poète revient à Laura et sa vie toute neuve et il termine ainsi ce recueil plein de douceur et de nostalgie :
« La petite Laura est une illumination ».
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !