Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
En 1916, Bergen se relève péniblement d'un gigantesque incendie qui a ravagé la ville. Quand un terrible conflit éclate entre les conducteurs de tramways grévistes et la police, les deux fils de l'inspecteur Moland se retrouvent dans des camps opposés. Et bientôt, très bientôt, il y aura prescription dans l'affaire du meurtre du consul Frimann... De la lutte entre bolcheviks et nationalistes au krach boursier de 1929 en passant par la montée du fascisme en Europe, la saga de Bergen continue.
Le temps a poursuivi sa course depuis ce funeste 1er janvier 1900 qui a vu naître le siècle et mourir le consul Frimann. Bergen s'est relevée du gigantesque incendie de 1916 et de la Première guerre mondiale et la ville connaît une expansion économique qui semble ne jamais vouloir prendre fin. Mais si les riches s'enrichissent, les pauvres bénéficient peu de la croissance. La colère gronde chez les ouvriers qui revendiquent de meilleurs salaires et des conditions de travail plus décentes, galvanisés par le succès de la Révolution d'octobre en Russie. Particulièrement actif chez les employés du tramway, le Parti communiste norvégien organise une grande grève pendant que certains notables de la ville complotent au sein du nouveau Parti national, inspiré par les théories qui émergent en Allemagne. Ces dissensions politiques s'invitent jusque sur la scène du théâtre de Bergen où doit se jouer une pièce militante au grand dam du président de la société qui voit d'un mauvais œil la propagande communiste.
Mais les années n'ont pas effacé le souvenir du meurtre du consul Frimann, une affaire résolue quand le principal suspect a signé ses aveux en se suicidant devant les policiers venus l'arrêter. Pourtant, alors que le délai de prescription approche, les deux policiers chargés de l'enquête e peuvent s'empêcher de creuser quelques autres pistes. En vain. Le mystère continue de planer sur la véritable identité du meurtrier et ceux qui savent continuent de se taire.
Après les avancées technologiques, Gunnar Staalesen nous entraîne, dans ce deuxième tome, sur un terrain plus politique : la lutte des classes, les grèves, le syndicalisme, l'opposition ville/campagne, la montée du Parti communisme et l'émergence d'un nationalisme inspiré par l'Allemagne.
Quant aux nombreux personnages, ils ont vieilli, certains sont morts. Les enfants et adolescents sont devenus de gens gens pressés d'en découdre avec le monde, sur les traces de leurs pères ou en total opposition avec les traditions familiales. Les mœurs changent aussi. Alors que les jeunes filles de bonne famille attendent un fiancé digne de leur rang, les filles du peuple préconisent l'amour libre et l'égalité des sexes.
Si la saga de Bergen est toujours passionnante, le style de Staalesen gagnerait à être épuré, surtout quand il promène un de ses personnages dans la ville et qu'il énumère chaque quartier, chaque avenue, chaque rue traversés. Ce n'est pas un roman qui se déguste, que l'on peut poser pour y revenir plus tard. Il faut s'accrocher, les personnages, aux noms bien norvégiens, sont très nombreux, abandonnés parfois pendant un moment, jusqu'à ce que l'auteur y revienne alors qu'on a oublié leur histoire personnelle. Mais tout cela n'est rien en comparaison de la somme de travail et de l'incroyable travail de documentation fournis. Pour tout savoir sur Bergen, il faut lire Staalesen et cette saga riche en informations mais aussi en émotions diverses.
Je remercie encore une fois les éditions Points et Bibliofolie pour le livre, de plus j’avais reçu les deux tomes, donc c’était super, merci ! Mais cette fois-ci, tout a changé, je ne suis si emballé par ce roman, qui a pesé lourd cette fois-ci ! J’ai trouvé quelques défauts qui m’on beaucoup dérangé sont apparus, mais l’ensemble reste bien !
Tout d’abord, je vous raconte le problème avec ce livre, eh bien, la précision est devenue un réel calvaire dans ce roman, puisqu’il est présent partout, sans concession, tant dans des histoires d’amours que dans des problèmes. Pendant toute la lecture, on est assailli de détails concernant les problèmes sociaux du pays, cela m’a beaucoup ennuyé du fait que je ne m’intéressais pas vraiment à ce domaine dans ce pays ,alors que j’avais préféré le renouveau technologique du début du siècle dans le premier tome. Donc, un mauvais point pour la précision aveuglante du texte.
Passons à l’intrigue, eh bien, on se rend compte que le temps passe, les gens vieillies surtout ce qui enquêtaient en 1900, ils vieillissent, à la place, on laisse les enfants et de nouveaux personnages qui ouvre la possibilité de lien avec l’enquête. Comme je l’avais dit avant, l’enquête du consul Frimann est toujours un peu dans les têtes, personne ne l’a oublié, on se rend compte que certains personnages connaissaient des choses. Donc, l’intrigue est toujours à son niveau le plus haut.
Le cadre, comme vous le savez a été la Grande Guerre et les problèmes sociaux de la Norvège et de Bergen en particulier. On nous présente (un peu trop précisément) les “batailles” entre droite et gauche, dont les personnages sont dans le centre de l’action, ce qui ne permet pas d’arrêter l’histoire.
La fin, une fin très bien conçue, qui termine l’époque cité très abondamment dans le roman, donc, l’auteur exprime donc qu’un bouquin est une époque, ce que j’ai aimé comme symbolique. Pour la fin en elle-même, elle est vraiment triste et très intrigante en même temps.
Donc, finalement, j’ai rien d’autres à dire concernant l'’écriture et la série dont j’avais parlé dans la chronique du premier tome, donc, je n’ai pas apprécié le coté historique un peu trop prédominant, au contraire, l’intrigue est à son comble surtout à la fin.
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