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« Et comme on fit semblant de vouloir lui appliquer à nouveau la torture, elle a confessé avoir rencontré un homme habillé de noir lui disant être le diable lui proposer son aide contre ceux qui lui faisant du mal. Ce faisant, elle se donna à lui et le prit pour son maître ». Cet extrait des aveux de Jeannette Noirat, en 670, scelle son destin et la condamne à mort pour sorcellerie.
Dès la fin du Moyen Âge jusqu'au début du XVIIIe siècle, la sorcellerie a été associée au désordre social. Le climat de peur alors instauré a provoqué un mouvement de répression, non seulement en Europe, mais surtout en Suisse. L'Évêché de Bâle, ancien territoire du Jura-Jura Bernois, a été le lieu d'une persécution particulièrement virulente compte tenu du nombre d'habitants. Cet ouvrage nous permet de découvrir les étapes des procès du XVIIe siècle dans cette région, à une époque où les procès de sorcellerie sont affaire courante.
Le corps de la sorcière est utilisé par la justice pour lui arracher des aveux, mais aussi comme représentant de la corruption du diable. Il est le biais permettant toute une procédure judiciaire, depuis les accusations jusqu'à la torture. En effet, celui-ci serait la base de tous les maléfices lancés par la sorcière et il porterait sur lui une marque diabolique, témoignage du pacte avec le Malin. Le corps prend donc une place importante dans les procès puisqu'il est à la fois révélateur du péché et outil pour briser la volonté de la sorcière afin d'obtenir ses aveux, nécessaires à la condamnation.
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