"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce livre est le premier consacré à l'art maritime et à l'esclavage des galères dans la France du XVIIe siècle. Il montre comment les images et le travail forcé des musulmans étaient au coeur de la politique et de la propagande de Louis XIV.
Le Roi-Soleil en mer met l'accent sur le rôle de ces « esclaves turcs » - des rameurs capturés ou achetés en terre d'islam - dans la construction et la décoration des navires. En attirant l'attention sur le travail forcé à l'origine de l'art maritime méditerranéen, cette étude remet en question l'idée selon laquelle la servitude humaine avait alors disparu en France. On y découvre le savoir-faire et la créativité des esclaves de l'Empire ottoman et d'Afrique du Nord qui produisaient, aux côtés des bagnards et des artisans, des oeuvres souvent éphémères, reflets de ces rencontres interculturelles.
À travers un large éventail d'illustrations - dessins de navires, sculptures d'artillerie, médailles, peintures et gravures -, Meredith Martin et Gillian Weiss nous invitent à reconsidérer l'image dominante de l'art et du pouvoir dans la France de Louis XIV, au-delà de Paris et Versailles.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !