80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'horreur qu'éveillent les récits qui constituent notre «mémoire» de l'Holocauste nous empêche parfois de considérer avec suffisamment d'attention l'histoire de ceux qui, dans la tourmente, ont discrètement et silencieusement poursuivi leur tâche et, à travers elle, sauvé des vies humaines. L'histoire est ainsi riche d'héroïsmes méconnus. Marie Blum-Albert, qui raconte ses années de guerre dans le home d'enfants juifs qu'elle a dirigé de 1942 à 1945 à Wezembeek-Ophem, près de Bruxelles, nous propose un récit autobiographique qui comble une lacune. On connaît mal, en effet, l'histoire de cette entreprise, gérée par l'Association des Juifs de Belgique, une organisation voulue par l'occupant mais qui a permis à des centaines d'enfants juifs d'échapper à la disparition définitive, tout en gardant dans la dignité leur identité et leur sentiment d'enfants d'Israël. Une contribution essentielle à la révélation de cette «mémoire» cachée, celle de ces «justes» qui ont sauvé la conscience de l'Europe.
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