80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Au soir du 5 janvier 1837, premier jour de sa traque, Francisco Estévez, décide d'en tenir le journal et le dicte à sa fille aînée. Les battues, les curées, le tableau, les morts, les rattrapés, cinq ans durant, il dresse le compte-rendu méthodique de ses expéditions dans la partie occidentale de Cuba. La vie quotidienne d'un chasseur d'hommes. On ne l'appelle jamais Estévez, encore moins Francisco, toujours le Rancheador, le rabatteur de bétail. Sa mission consiste à ramener les esclaves fugitifs. Il a des chiens, une patrouille. On le paie à la prise. Il a peur de déplaire, il est un peu sot. Journal d'un salaud ordinaire.
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