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Au commencement de Pierre-Henry Salfati se présente comme un essai visant à défaire un contresens majeur qui a émergé après la traduction grecque de la Torah, notamment en ce qui concerne le mot Bereshit ; traduit par « Au commencement ». Salfati remarque qu'il constitue l'un des principaux éléments ayant bâti, dans l'imaginaire collectif, nombre de dissensions et provoqué nombre de conflits. Il s'agit donc ici de tenter de restituer le sens du texte originel.
Toutes les Bibles du monde font commencer « la » Bible par l'expression « Au commencement ». L'expression est devenue tellement usuelle qu'il peut sembler parfaitement incongru de préciser qu'en hébreu, le mot Bereshit, premier mot de la Torah hébraïque, n'a pour sa part jamais signifié « Au commencement ». C'est tout simplement un mot qu'aucune langue ne peut réellement traduire, on ne le trouve qu'une unique fois dans l'ensemble du livre, aucune autre référence ne permettant de circonscrire son sens littéral. A l'aide du commentaire de Rashi, célèbre rabbin et exégète du xiie siècle, Pierre-Henry Salfati mène l'enquête. Il nous éclaire sur le contresens qui a émergé après la traduction grecque de la Tora, la Septante, et sur ses conséquences considérables dans l'imaginaire collectif occidental, et tente ici de restituer le sens du texte originel.
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