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« En somme, je vais parler de ceux que j'aimais », écrit Albert Camus dans une note pour l'oeuvre à laquelle il travaillait au moment de sa mort. Il y avait jeté les bases de ce que serait son récit de l'enfance : une odyssée temporelle et émotionnelle à travers ses souvenirs, un récit qui, sous couvert de fiction, revêt un caractère autobiographique exceptionnel. À la recherche de ses origines, il y évoque avec une singulière tendresse son univers familial, le rôle des femmes, celui de l'école, la découverte du monde extérieur... En filigrane, on découvre les racines de ce qui fera la personnalité de Camus, sa sensibilité, la genèse de sa pensée, les raisons de son engagement.
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Comme dans "l'étranger " déjà adapté par Jaques Ferrandez on retrouve la luminosité de l'Algérie, les ambiances, les rues ...
On sent au fil des pages les mots jetés sur le papier de ce roman inachevé tout en en imaginant la profondeur s'il était arrivé à son terme.
On y retrouve les sujets déjà abordés dans les différents romans de Camus : l'amour pour sa mère, le poids de sa grand mère, l'éducation, les guerres, l'intolérance des hommes, la quête des origines...
Cette BD est une belle approche pour aller plus loin avec le roman de Camus.
Un BD qui reprend le sujet du dernier projet d'écriture d'Albert Camus : une fiction qui met en scène Jacques Cormery dans un retour aux sources en Algérie, dans les pas en fait de Albert Camus. Une BD qui fait le lien entre le présent et le passé. Des thèmes émouvants : la relation de famille, entre mère et grand mère, l'absence et la recherche du père, l'école et l'influence du maître...Une BD comme un roman répartie en chapitre. Intéressant et agréable .
Camus est un des auteurs classiques que j'affectionne le plus - l'Etranger, la Peste, mais surtout Caligula sont des écrits qui m'ont profondément marquée. Alors, lorsque j'ai vu que parmi les livres proposés lors de l'événement #Explolecteurs, il y avait une bande dessinée adaptée d'un roman de Camus... comment résister ? Même avec le boulot que me demande la khagne, j'avais besoin d'une lecture-respiration, d'une lecture-échappée... et qui mieux que les mots de Camus illustrés pouvaient m'offrir cette échappée ?
J'avais déjà repéré le dessinateur avec son illustration de L'etranger, mais avec Le premier homme c'est finalement une double découverte : je découvre avec joie le crayon de Jacques Ferrandez et je découvre un roman de Camus dont je n'avais encore jamais entendu parler...
Le crayon, le tracé de Jacques Ferrandez arrive parfaitement à donner vie aux mots de Camus, j'ai vraiment été conquise. Il arrive notamment à, dans le dessin, mêler présent et souvenir comme l'écriture mêle sans cesse présent et passé.
La seule chose qui m'a moins plus dans le crayon de Jacques Ferrandez, et qui m'a même parfois dérangé sont les coupures qui structure le récit. Ce sont des coupures nécessaires pour la compréhension d'un roman qui est loin d'avoir une structure linéaire mais elles sont, surtout au début, assez nombreuses et coupent sans douceur l'atmosphère, l'emprise de la BD. Le fait que ces chapitres soient d'un blanc vierge aveuglant nous ramènent brutalement à la réalité - loin de la douceur des dessins et de l'atmosphère introspective. Je pense qu'agrémenter de quelques dessins, ces coupures m'auraient paru plus douce. Mais c'est bien là le seul point négatif!
Quant au roman, il est en grande partie autobiographique, même si le personnage porte le nom de Jacques Cormery, les similitudes sont nombreuses. J'ai aimé voir ce personnage partir en quête de ses origines et voir l'attachement de Camus à cette terre où il est naît.
Ce livre est une véritable déclaration d'amour à l'Algerie mais surtout à sa mère. L'image de cette mère pauvre, illettrée, observant sans cesse la rue, est profondément marquante et touchante. On ne peut qu'être ému devant ce chant d'amour, ce retour aux racines, cette volonté de comprendre d'où il vient.
Roman inachevé, puisque Camus mourra avant de le terminer, les mots de Camus et les dessins de Jacques Ferrandez nous suivent longtemps... sans fin.
Cette bande dessiné est basée sur le roman inachevé d'Albert Camus, intitulé Le Premier Homme, roman retrouvé dans sa voiture en 1960, après un fatal accident qui coûtera la vie à cet écrivain de génie.Ce livre est en fait une sorte d'autobiofgraphie de l'auteur, qui raconte des moments importants de sa vie à partir de sa naissance en Algérie. On découvre ses passions , ses qualités et ses défauts ? C'est un Albert Camus intime que l'on rencontre dans ce livre. Impossible , malheureusement de pouvoir en dire la fin , qui aurait été , au regard de la qualité du livre, certainement magistrale. Jaques Ferrandez , a eu ce parie ambitieux de faire de cette histoire une bande dessiné. Eh bien je dis: pari gagné !!!
Outre le texte des bulles, qui reprend le texte initial de Camus et qui est très beau et juste dans son style, ce qui m'a le plus plu ce sont les magnifiques dessins de Jaques Ferrandez, qui nous offre avec beaucoup de finesse l'univers et les paysages dans lesquels Camus à grandi. Ce livre est absolument sublime ! Grâce au travail de Jaques Ferrandez, on retrouve avec plaisir ce grand auteur français qu'est Albert Camus . On découvre également, à travers les illustrations l'Algérie et son soleil . Ce livre est une autre manière de lire Albert Camus et donne envie de se plonger dans son univers. Pour moi cette bande déssiné a été un véritable voyage, que je conseille vivement !!!
Le premier homme est basé sur le texte d’Albert Camus dont le manuscrit fut retrouvé dans sa sacoche en janvier 1960, lors de l’accident de voiture qui lui coûta la vie, et qui ne sera publié qu’en 1994. Ce roman graphique nous entraine sur les pas de Jacques Cormery, double fictif de l’auteur, qui de l’Algérie au retour en France va évoquer avec amour la mère, le père disparu à la guerre de 14/18, la grand-mère sévère mais juste, le professeur qui guide l’enfant brillant vers les études supérieures, la reconnaissance de l’écrivain chez Gallimard, et le recherche du père, sa tombe en Bretagne, les amis, la guerre, le pays que l’on aime et que l’on quitte à regret.
Alors si vous aimez Camus, les romans graphiques, et si vous êtes curieux, lisez « le premier homme » peut-être aurez-vous envie de découvrir la version de L’étranger par le même auteur toujours chez Gallimard.
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