"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il était une fois la merveilleusement loufoque famille Dunbar...
Chez les Dunbar, on vit un joyeux bordel :
Sans parents, sans règles et entouré d'animaux.
Cinq frères dont le quotidien n'est que fourberies, défis en tout genre, et coups de coeur.
Mais aujourd'hui, le père qui les a abandonné revient avec une demande étrange :
Lequel de ses garçons acceptera de construire un pont avec lui ?
Tous s'indignent, sauf Clay, le fils du milieu, le plus fragile.
Mais pourquoi accepter cette main tendue d'un père qui est parti ?
Dans la veine de Légendes d'Automne et Au milieu coule une rivière, un grand roman sur le lien qui unit père et fils; et une superbe histoire d'amour qui met à l'honneur le coeur brisé des hommes.
Une saga familiale bouleversante de justesse et de poésie.
"Lumineux, brillant et plein de vie." THE GUARDIAN "Chaleureux et sensible, une fable sur l'amour, l'art, la redemption.
Chahuteuse et joyeuse, spirituelle et bouleversante." THE TIME "Un de ces romans monumentaux qui fait traverser le temps et l'espace de manière très profonde." THE WASHINGTON POST
Sélection Prix des Lecteurs 2021
Chez les Dunbar, une fratrie de cinq garçons, on est plus doué pour la bagarre que pour le piano. On se débrouille sans parents mais on est entouré d’animaux qui portent le nom de héros homériques : Télémaque le pigeon, Achille le mulet…
Un jour, celui qui les a abandonnés, surnommé L’Assassin, refait surface pour leur demander de l’aider à construire un pont. Seul l’un d’eux, Clay, décide de l’aider.
« Sur la vague du passé des garçons Dunbar » il y a bien des tragédies. C’est l’aîné, Matthew, qui nous en fait le récit sur la vieille machine à écrire familiale qu’il a déterré.
Les 90 premières pages sont déroutantes par leur style décousu, volonté de l’auteur de retranscrire cette ambiance fraternelle qui rime avec joyeuse pagaille? Je ne pourrais que conseiller aux futurs lecteurs découragés par ces pages de ne pas abandonner … car par la suite le style change radicalement et on se laisse porter par cette histoire digne d’une tragédie grecque.
Le pont d’argile, métaphore de la fragilité des liens qui unissent les membres d’une famille, est aussi un roman d’apprentissage.
L’émotion est au rendez-vous, j’ai même eu la larme à l’œil, chose assez rare pour le notifier, avec les dernières pages qui nous révèlent le pourquoi du surnom du père.
« Il est mystérieux, parfois même pour moi, l’amour que se portent les garçons et les frères. »
Commencer à lire « Le pont d'argile », c'est un peu comme prendre un film en cours de route : on ne comprend pas les scènes qui se déroulent, ni ce que disent et font les personnages. L'écriture est particulièrement énigmatique et foisonnante en détails, l'auteur sème des petites graines qui pousseront et prendront tout leur sens plus tard.
Car au fil des pages (il faut avoir la patience de dépasser la centaine), peu à peu les connexions se font, des petites lumières s'allument et la magie opère enfin.
J'avoue que j'aurais probablement abandonné ce livre en cours de route si je n'avais pas du le lire pour le prix des lecteurs du livre de poche, et cela aurait été dommage, car au final j'ai beaucoup aimé ce roman à la structure audacieuse.
Je me suis attachée à cette bande de cinq frères et à leur ribambelle d'animaux de compagnie improbable portant des prénoms inspirés par l'Iliade et l'Odyssée (mention spéciale pour le mulet Achille). La mort de leur mère et le départ de leur père, vécu comme un abandon, ont laissé des blessures profondes chez les cinq garçons qui, malgré leurs multiples bagarres et leur tempérament explosif, ont un grand cœur et restent très soudés.
Dans cette fratrie, inutile de prononcer beaucoup de mots pour se dire les choses, les actes remplacent souvent les paroles et sont lourds de sens. La douleur et le désarroi de ces garçons un peu taiseux sont évoqués avec pudeur.
C'est l'aîné de la famille, Matthew, qui entreprend de reconstituer l'histoire familiale dans laquelle le quatrième frère, Clay (qui signifie « argile » en anglais) joue un rôle essentiel, en acceptant d'aider son père à construire un pont. Un acte qui revêt une dimension hautement symbolique pour reconstruire la relation entre les enfants et leur père, avec qui ils avaient « coupé les ponts ».
J'ai refermé ce livre avec beaucoup d'émotion, touchée par la beauté de l'histoire et par l'écriture singulière de Markus Zusak.
Une belle lecture qui donne envie de découvrir le précédent roman de Markus Zusak, « La voleuse de livres ».
quel pensum !
Quelle merveille !
Voilà mon résumé, j'ai oscillé tout au long des 737 pages entre ces deux ressentis.
Prête à abandonner vers la page 120, car rien ne m'accrochait, je ne comprenais pas qui était qui, pourquoi tous ces garçons couraient, se battaient, hurlaient appelaient leur père l'Assassin.
Puis une éclaircie, une beauté inexplicable, un soleil qui se lève mais qui malheureusement se recouche !
Étrange, bouleversant, profondément ennuyeux, tout y est ! Si vous cherchez de l'original, des montagnes russes, vous y êtes !
Si vous aimez être secoué, cul par dessus tête, emporté par les galops des chevaux ou le pas d'un mulet, vous y êtes aussi !
Vous préférez la tendresse rentrée , les non dits, les allusions, vous y voilà
Ajoutez à cela un peu d'histoire des pays d’Europe de l'Est, l'Australie brûlante, les paris et les courses de chevaux, une famille déjantée et un pont !
Non ce n'est pas le raton laveur de Prévert, c'est « le pont d'argile » titre fort mal traduit par ailleurs !
Vous lirez une histoire, en fait cinquante personnes peuvent ne pas lire la même, selon le thème qui accroche !
L'auteur aurait pu écrire au moins trois livres différents, il n'en a écrit qu'un !
Alors, c'est à vous !
Après" la voleuse de livres",ce livre,569 pages quand même!,peut dérouter.Non par les multiples thèmes abordés:le sentiment amoureux,la maladie et la volonté de vivre "Elle resta jusqu'à ce qu'elle ait tout bu jusqu'à la lie",le deuil,la résilience,la vie dans le monde communiste,l' adaptation des migrants;les connivences artistiques dans un quotidien peu aisé etc...mais par l'écriture de ce livre,traduit par P.Loubat-Delranc qui va de la quasi-oralité aux passages poétiques:l'aridité des paysages est traduite avec lyrisme . La graphie même des courts chapitres suit celui de la vieille MAE(machine à écrire) sur laquelle Matthew,l'aîné des cinq Dunbar frappe.Cette construction ,certes innovante ,peut dérouter voire agacer :on ne peut se laisser porter par la narration .La chronologie se déconstruit,ce sont les sentiments qui poussent Matthew à raconter,par analogie ,ce que Clay lui rapporte des conversations -confidences avec sa mère Pénélope. Clay ,argile en anglais,comme le précise l'auteur en préambule ,sera le pont qui relira leur père aux quatre autres frères .Le pardon est-il au bout de la construction?Clay devra lui aussi se reconstruire après la mort tragique de Carey. On passe d'Homère au monde animal ,à l'architecture, du rôle de la pratique quotidienne du piano à Michael-Ange ,du monde sportif à celui des pubs...Un livre dense ,émotionnellement intense ,qui ne peut laisser indifférent.
Lu dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs 2020 de l'Actu-Littéraire.
Voilà longtemps que je n’avais pas abandonné un livre...
Je me réjouissais de lire un nouveau livre de Marcus Zusak, auteur de « la voleuse de livres » que j’avais tant aimé mais je n’arrive pas à accrocher du tout.
Les chapitres courts s’enchainent sur une grande quantité de personnages dont je ne sais pas toujours qui est qui, qui parle… chaque fois que je m’y replonge je ne sais plus où j’en suis, j’ai du mal à faire les liens et le peu que j’en ai lu ne m’intéresse pas vraiment, bref je m’ennuie à mourir et ne prend donc aucun plaisir. Dommage.
Je laisse tomber.
Désolée, j'avais envie de lire cet ouvrage... mais je ne l'ai pas fini !
L'histoire ne m'a pas passionnée, avec des incessants aller-retours dans diverses époques.
Je n'y ai pas,du tout, adhéré.
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