80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le paradoxe qu'étudie ce livre est le suivant : comment se fait-il que les libérateurs postcoloniaux, nourris de culture européenne laïque et socialiste, dans les trois cas examinés, emblématiquement représentés par Ben Bella en Algérie, Nehru en Inde, et Ben Gourion en Israël, aient été récusés dans les faits au bout d'une trentaine d'années, la religion faisant un retour irrépressible, à l'encontre de tout ce qu'ils avaient voulu et prévu ? Pourtant, ce retour du religieux entraîne toujours une recomposition nouvelle, et non la reproduction de l'archaïque laissé derrière soi. Le religieux qui s'affirme, le religious revivalism , ne correspond pas à ce que la libération nationale avait nié en se produisant. Il a plutôt grandi à l'ombre de cette négation, et a revêtu des traits spécifiques, qui doivent être compris dans leur vraie nature, si l'on veut redonner une chance au projet politique moderne, dans ces États et ailleurs.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année