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« Et si parmi vos amis sur Facebook se cachait votre pire ennemi ? » Sur une petite île inhabitée de Méditerranée, huit touristes naufragés soupçonnés d'avoir tué l'un d'entre eux, sont interrogés par une criminologue d'Interpol qui comprendra trop tard qu'elle n'est qu'un pion sur l'échiquier d'une vengeance diabolique.
« Un roman que vous voudrez relire après le twist final ! »
Un polar qu’on attaque un vendredi soir et que l’on finit un dimanche matin je crois que l’on peut dire qu’on l’a dévoré !
Eva Velasquez psycho-criminologue d’Interpol est envoyée sur une mission complexe. Un naufrage sur une ile déserte de 9 jeunes hommes et femmes partis en croisière de plaisance après s’être rencontrés exclusivement sur les réseaux sociaux.
Un corps calciné est retrouvé, que s’est il réellement passé sur ce bateau et sur cette ile ?
Dans un cadre dantesque, l’enquêtrice va mener des interrogatoires afin de cerner le profil de chaque naufragé.
Tout est réuni pour obtenir un cocktail détonnant comme sait si bien les fabriquer Philip Le Roy.
Un huis-clos sur une ile déserte. Un cadavre, huit suspects. La vérité est-elle si simple à découvrir ?
Une petite-avant 1ère avant la sortie officielle du roman le 4 avril. Un grand merci pour la confiance accordée par les éditions du Rocher. Donc, un objectif ne rien spoiler.
Un voilier échoué sur une ile déserte en Méditerranée. Lors de leur embarquement, ils étaient neuf. Cinq filles, quatre garçons. Paco, le policier brésilien, James, l’homosexuel irlandais, Dorian, le photographe français, Damien, le juge du TGI de Pontoise, Tayma, la franco-algérienne militante pour le droit des femmes et conseillère en insertion et de probation, Diane la québécoise, ex-actrice reconvertie dans la traduction pour un cabinet d’avocat, Hanke l’avocate allemande, Sandra l’inspectrice aux impôts, féministe et Eloïse l’hôtesse d’accueil du parlement européen. Tous se sont rencontrés sur Facebook. Cette croisière était leur première rencontre.
Pourtant, les rescapés ne sont plus que huit quand Eva Velasquez, criminologue d’Interpol débarque sur l’Ilsa de Sangre. Dorian était le seul à savoir naviguer, manœuvrer le voilier pourtant le navire s’est échoué et le corps de ce dernier a été retrouvé calciné dans le bateau. De la drogue pas loin.
Le lecteur suit Eva dans ses interrogations des suspects. L’enchaînement. Les versions des rescapés semblent être trop propres pour être honnêtes. Les envies des policiers de voir classer l’affaire sous couvert de trafic de drogue sont trop rapides. Les doutes et les peurs d’Eva perturbent son jugement. Elle n’a que peu de temps pour arriver à dénouer l’écheveau et faire jaillir la vérité. Reste à savoir qui manipule qui ?
Il faut le talent de Philip Le Roy pour nous embarquer dans cette croisière terrestre. On tire des bords allant d’une version à l’autre, tachant de repérer le plus petit mensonge. Chacun narre l’enchainement des événements. On navigue dans un Usual Suspects littéraire. Ils ont été rassemblés dans le même bateau, l’un d’eux a disparu. Avec le temps, Dorian s’affiche comme un personnage complexe. On cherche à deviner qui se cache derrière le masque. On tente de démasquer la vérité à la hauteur d’une recherche d’un Keyser Söze.
Ça se dévore trop rapidement.
Au fil des pages, on ne doute plus des raisons qui ont amené au meurtre de Dorian. Pourtant, il y a cet « effet Lucifer » qui insinue le doute dans le cerveau du lecteur. L’«effet Lucifer » où dans un lieu clos, le navire, la situation pourrait être à l’origine de comportements plutôt que la personnalité autoritaire des participants tel que Dorian, Damien ou d’autres. Dans l’expérience de Stanford, les prisonniers et les gardes s’étaient adaptés aux rôles qu’on leur avait assignés, dépassant largement les limites de ce qui avait été prévu au début de l’étude. Et si rien de ce qui nous était offert de prime abord n’était la vérité ? Comment se saisir des brides de sincérité ? Nous relevons le challenge d’Eva et faisons notre, son enquête.
C’est toujours très bien écrit. Le neuvième naufragé est un plaisir. La psychologie des personnages, leurs relations est forte.
A travers Eva, Philip nous promène. On doute que le meurtre soit le simple fruit du hasard. Reste à savoir qui manipule qui ? L’auteur manipule t’il le lecteur ? Et si finalement le rabbin avait raison. Deux ramoneurs sortent de la cheminée, l’un est noir, l’autre est blanc. Lequel va se laver ?
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