Beley est un homme âpre et rugueux plus prompt à réagir avec violence qu'à réfléchir. Il vit de combines souvent foireuses et habite avec son fils de douze ans qu'il considère comme un fardeau à cause de son handicap intellectuel proche de l'autisme.
Après une découverte macabre, il se voit contraint de prendre la fuite. En compagnie de son fils, il va écumer les routes pourchassé par deux tueurs dont il ignore les motivations. Ensemble, ils vont parcourir les routes sans destination précise, et faire des rencontres et des découvertes surprenantes.
Un véritable page-turner ! Impossible de le lâcher, je voulais savoir ce qui allait leur arriver. Une course poursuite qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page.
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Un livre que j’ai dévoré et une histoire que j’ai beaucoup aimé. Au fil du livre, on y découvre l’amour grandissant d’un père pour son fils. Un père maladroit qui n’a pas reçu beaucoup d’amour dans sa jeunesse et qui du coup ne sait pas comment se comporter avec son fils, qui est différent comme lui disent les médecins.
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J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié l’évolution du personnage de Beley, le père du môme. Et puis celui de Lucette qui vient ajouter un peu d’humour.
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Un auteur que je vais suivre dorénavant !
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Merci beaucoup à l’auteur pour l’envoi de son roman.
Genre : POLAR
Avis : SURPRENANT
Quand un enfant à l’intelligence différente doit suivre un père truand…
Stéphane Lavaud me contacte sur Simplement Pro et l’échange est chaleureux ; il n’en faut pas plus pour que ma curiosité soit éveillée pour un polar qui cache bien son jeu derrière une relation père/fils tendre mais bosselée.
Beley est un ancien taulard qui se retrouve avec un fils sur les bras, à sa sortie de prison. Qui plus est, un fils différent qu’il considère comme étant « taré ». Après une combine foireuse, il se retrouve à devoir partir sur les routes, sans argent mais avec son fils, pour échapper à des tueurs qui ne le lâcheront pas. Heureusement que sur sa route, il trouvera des pourris et des purs, et même la Police qu’il ne savait pas à ses trousses. Mais comment pourra-t-il gérer un enfant qu’il ne comprend pas ? Sera-t-il obligé de l’abandonner pour le sauver ?
Je retire de cette lecture une grande tendresse et une grande satisfaction. Alors que nous baignons dans une atmosphère glauque et meurtrière, l’auteur arrive à dégager des espaces de grande communion entre un père et son enfant. Au milieu d’une ambiance très noire et de scènes horribles, il arrive à saupoudrer d’humour et de causticité des moments de tension. Il y a les corps qui s’affrontent et deux âmes qui se rencontrent au-dessus de la mêlée.
Le côté roadtrip m’a bien plu, les chapitres avec le point de vue de personnages différents invités dans l’action rythment bien le récit qui serait maigre et avec un air de déjà vu sans cela. L’attirance réside aussi dans le personnage principal qui se veut brute épaisse mais qui ne peut lutter avec son désir de protection envers son fils, qui est grossier mais pas vulgaire, qui parle comme il pense, qui est dépassé par ses pulsions mais pas vraiment méchant.
L’auteur écrit avec rigueur et méthode, il enrichit les scènes avec des réflexions intéressantes sur la montée de la violence chez un individu, sur l’amour quand on est étranger l’un à l’autre, sur la force d’un homme devant un enfant.
Je suis ravie d’avoir découvert un polar différent, aux dialogues à la Audiard, aux personnages principaux brut de décoffrage mais à l’élégance du cœur, sauf les vrais méchants, bien sûr.
Je remercie Stéphane LAVAUD pour le SP numérique et j’invite les curieux à le découvrir chez Mercileslivres.
Quand Beley, abonné aux coups foireux, retrouve le cadavre de son acolyte de cambriolage, il panique et s'enfuit. Il emporte dans sa cavale, son fils autiste avec qui il a bien du mal à nouer une relation. Mais à situation exceptionnelle, le cœur et la raison pourraient bien finir par se rencontrer...
On est entraîné dans ce roman par une plume persuasive et des personnages rugueux et intéressants. Il s'en dégage une atmosphère unique, à la fois grave, comique et incroyablement humaine.
Le vocabulaire est reconnaissons-le, familier et totalement irrésistible. Les personnalités sont brutes et n'ont pas leur langue dans leurs poches. Malgré ce qu'il peut bien en dire, on sent que Beley est très attaché à son fils, et fera tout pour le protéger. Si leur quotidien est fait d'absences et d'incompréhensions, contre toute attente, cette aventure va les rapprocher. Ils vont petit à petit créer un lien de connivence, faire des rencontres inoubliables.
On assiste à des rapprochements tendres et émouvants, des situations d'urgence pour le moins critiques et affolantes. Et quand bien même, la relation n'est pas parfaite, elle a le mérite d'exister. C'est court, un peu barré, mais totalement jouissif.
On réussit à s'attendrir pour Beley, on est séduit par Lucette, une "super" mamie. On passe un moment totalement improbable, entre tension extrême et étonnante décontraction. Un rendez-vous à ne surtout pas manquer !
Merci à SimPlement et à l'auteur, Stéphane lavaud ,de m'avoir permis la lecture de ce bon polar .Beley est un homme cabossé par la vie qui vit avec son fils Julien ,autiste , qu'il élève comme il peut .Quelqu'un lui propose un cambriolage facile qu'il ne peut refuser pour mettre du beurre dans les épinards .Seulement ,ça ne se passe pas comme il voulait et il est obligé de fuir avec Julien .Sur la route ,ils vont croiser de bonnes personnes mais aussi des mauvaises .Un road trip plein de rebondissements à lire sans faute.
Beley, homme violent, vigile, ayant fait de la prison pour avoir tabassé des types, pas gâté par la vie, est embarqué par son collègue de travail dans le cambriolage d'une cave qui regorge de bouteilles de vin de prix. Mais son pote est sauvagement assassiné et il est le prochain. Il s'enfuit alors avec son fils, Julien, autiste de 12 ans, que sa mère a abandonné, poursuivis par les assassins mais aussi par les flics , sans savoir pourquoi. Commence alors un road-trip au cours duquel leur route croisera des personnages hauts en couleur.
L'aspect polar n'est pas, pour moi, le cœur du roman même s'il lui donne son rythme trépidant et crée un certain suspense; il s'agit plutôt d'une rencontre entre un père qui n'avait aucun lien avec son fils autiste qu'il considérait comme un boulet, d'un homme rempli de rage qu'il ne pouvait extirper de lui que par la cogne avec ce petit garçon différent qu'il découvre et qu'il protègera de toutes ses forces.
Au début du roman, le personnage de Beley est très antipathique (agressif, alcoolique, méprisant et vulgaire à l'égard des femmes qu'il prend pour les jeter, violent avec son fils qu'il ne supporte pas); puis, petit à petit, au contact forcé avec Julien, une sorte de tendresse bourrue émerge doucement de la gangue de rage dans laquelle son enfance à la dure et sa vie minable l'avaient enfermé.
L'auteur met sur la route de Beley et Julien des personnages, symboles de bassesse, de vilenie ou d'humanité. J'ai beaucoup aimé celui de Lucette, ancienne infirmière de 70 ans, qui les recueille quelque temps; elle est truculente, a un franc-parler qui cache un cœur gros comme ça.
Gênée au départ par le style parlé, très familier, souvent grossier, j'ai vite fini par l'apprécier car il correspond au personnage de Beley, sans éducation, qui s'exprime plus par ses poings que par la parole; j'ai particulièrement apprécié lorsque Beley tente d'utiliser des mots d'un niveau sémantique plus élevé ; il les déforme et le résultat est comique ("l'épée d'Amoclès", "faire de l'amnistie" au lieu d'amnésie). Le vocabulaire très imagé de Beley est un régal; j'ai cru parfois lire du Audiard, par exemple avec "je suis taillé dans un tibia de cigogne".
Bref, une belle découverte que je n'aurais probablement pas faite si Stéphane Lavaud ne m'avait pas proposé son roman en service presse; je l'en remercie.
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