Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Quand sa femme lui a annoncé qu'elle voulait divorcer, le narrateur, un jeune peintre en panne d'inspiration, a voyagé seul à travers le Japon. Et puis, il s'est installé dans la montagne dans une maison isolée, ancienne propriété d'un artiste de génie, Tomohiko Amada.
Un jour, le narrateur reçoit une proposition alléchante : faire le portrait de Wataru Menshiki, un riche homme d'affaires. Tandis que celui-ci pose comme modèle, le narrateur a du mal à se concentrer. Quelque chose chez Menshiki résiste à la représentation.
Une nuit, il découvre un tableau dans le grenier, une oeuvre d'une grande violence, le meurtre d'un vieillard, comme tirée du Don Giovanni de Mozart. C'est Le Meurtre du Commandeur. Cette peinture obsède le narrateur. Et des choses étranges se produisent, comme si un autre monde s'était entrouvert. À qui se confier ? À Menshiki ? Mais peut-il vraiment lui faire confiance ?
Premier livre d'une oeuvre exceptionnelle, dans la lignée du monumental 1Q84, un roman somme, ambitieux, profond. Deux tomes pour une odyssée initiatique étrange, inquiétante, envoûtante, où le maître Murakami dévoile ses obsessions les plus intimes.
Lorsque son épouse décide de le quitter, le narrateur, peintre en manque d'inspiration, part sur les routes au volant de sa petite voiture rouge. Il a besoin de prendre du recul.
Au bout de quelques mois d'errance, un ami lui propose de s'installer dans la maison de son père, un peintre très célèbre, au fond d'une vallée de montagne. D'étranges phénomènes commencent alors à se produire...
Ce fut une lecture laborieuse ! Six mois pour lire ce roman, et son nombre de pages n'est pas en cause...
Commençons par souligner la qualité de l'écriture, et donc de la traduction. Une écriture toute au service de la description, des protagonistes, de leurs interactions, de leurs environnements, du temps qui passe...
Les principaux personnages sont maintenus dans une ambigüité permanente. Que cherchent-ils vraiment ? Où veulent t'ils aller, ou nous conduire ? Nous ne le saurons jamais avec totale certitude...
Mais de l'action, il y en a bien peu. Si l'on voulait qu'elle donne une dynamique à ce roman, il faudrait diviser par trois ou quatre le nombre de pages. D'évidence, ce n'était pas l'intention de l'auteur.
La trame de l'intrigue, aussi originale soit-elle, est ténue. Elle nous délivre bien quelques surprises, souvent au frontière du réel, mais avec parcimonie.
Il m'a donc fallu prendre mon temps pour lire l'ouvrage : l'ouvrir, parcourir quelques pages, le refermer, l'oublier parfois pour mieux le retrouver. Heureusement, j'aime bien lire plusieurs livres en même temps.
Pas sûr cependant que je me lance dans le livre 2, malgré une si belle écriture...
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2022/10/14/le-meurtre-du-commandeur-livre-1-une-idee-apparait-haruki-murakami-1018-une-si-belle-ecriture/
Il faut toujours du temps pour rentrer dans les romans de Murakami, mais quel bonheur et quel mystère à chaque fois !
je recommande de ne pas lâcher ce roman même s'il est long, lent au démarrage. il y a besoin de cette attente de cette langueur pour apprécier et savourer l'intrigue et tous ces mystères...
Première partie d'un opus en deux tomes du grand sorcier Murakami.
Le narrateur a une trentaine d'années, il vit à Tokyo, il est peintre. Pour gagner sa vie il fait des portraits conventionnels, mais aucune peinture qui ne soit pas sur commande, qu'il aurait réellement envie de peindre. Bien qu'ayant une certaine reconnaissance, ses portraits se démarquant des autres portraits conventionnels, il se considère comme un peintre sans grand talent.
Un beau jour, sans signe avant-coureur selon lui, sa femme lui dit : "je suis vraiment désolée, mais je pense que je ne peux plus vivre avec toi.
Il est complètement déstabilisé, incapable de la moindre repartie, tout ce qu'il comprend, c'est qu'il ne peut plus rester.
Il entasse rapidement quelques affaires dans sa vieille Peugeot 205 et s'en va dans l'heure.
Il a quelques économies alors, pendant un mois et demi il se déplace sans cesse du Tôhoku à Hokkaido. Il dort dans des hôtels bon marché, il fait du camping même s'il fait encore froid dans ce début de printemps.
Et puis un beau jour sa voiture le lâche et il n'a pas d'autre choix que de repartir à Tokyo.
Masahiko, un de ses amis de l'école des Beaux Arts, lui propose d'occuper la maison de son père, Tomohiko Amada.
C'est un artiste extrêmement renommé qui a vécu à Vienne avant l'Anschluss et qui, de retour au Japon, a abandonné la peinture occidentale et s'est mis à peindre des tableaux Nihonga. Il est sénile et a été placé dans un établissement spécialisé.
Le narrateur trouve donc refuge dans cette maison isolée à la montagne, en pleine la nature.
Il décide de démarrer une nouvelle étape et décide de ne plus peindre de portrait mais de se consacrer entièrement à ses propres créations.
Rien que de très banal jusque là et pourtant, très rapidement par je ne sais quel sortilège Murakami nous emprisonne dans les rets de son histoire, et on ne peut plus lâcher ce livre.
Et petit à petit l'histoire va glisser vers l'insolite, l'inexplicable, l'irréel.
Il y aura la rencontre avec un de ses voisins, Menshiki personnage solitaire et mystérieux, dont on se questionne sur les réelles intentions.
Et puis également la découverte d'un tableau Tomohiko Amada caché au grenier. Ce tableau est intitulé "Le Meurtre du Commandeur" en référence au Don Giovanni de Mozart, on y voit la scène très violente du meurtre d'un vieillard.
Mais ce tableau étant de genre Nihonga , la scène semble située au Japon durant le moyen-âge.
Le vieillard du tableau se manifeste en taille réduite, mais c'est bien lui, le Commandeur.
Le narrateur va-t-il retrouver l'inspiration? Quelles sont les intentions réelles de Menshiki? Et qui est ce petit bonhomme sorti du tableau qui s'exprime d'une façon plutôt croquignolesque?
Roman bercé par la musique classique germanique.
je me laisse toujours autant embarquer dans les histoires d’Haruki Murakami.
L'univers onirique et allégorique de Murakami dans toute sa splendeur. Une littérature à l'image du Japon, tout en contraste, en subtilité, non-dits et sentiments retenus. Je suis totalement fan et j'ai hâte de lire le tôme 2.
Mon premier mot est : fastidieux !
Mais j'ai quand même poursuivi la lecture, car j'étais curieuse de découvrir l'ensemble de l'histoire.
Cet ouvrage aurait mérité d'être un peu resserré !
Le roman commence par une scène qui semble préfigurer de la suite, où un individu sans visage marchande avec un peintre qui se trouve dans l’incapacité de faire son portrait. Puis, retour en arrière : le narrateur est le peintre, un jeune homme d’une trentaine d’années. Séparé de sa femme, il commence par errer quelques mois à travers le Japon. Alors, un ami lui propose de garder l’habitation de son père âgé, parti en maison de retraite. Il s’agit d’une maison en pleine montagne, assez isolée, mais avec un atelier où il pourra recommencer à peindre.
Plusieurs événements, qui pris séparément, et racontés simplement, pourraient sembler anodins, vont venir perturber notre jeune peintre, qui fait à ce moment la connaissance d’un voisin nommé Menshiki, assez original et mystérieux. Il découvre également un endroit très particulier dans la forêt, et fait d’autres rencontres qui vont avoir une grande importance par la suite. Les choses s’enchaînent, avec toujours une logique certaine dans le mystère. Les détails quotidiens en viennent souvent à passer de l’ordinaire au surréel, par un simple glissement, provoqué par une odeur, un bruit, une couleur…
Quel plaisir de retrouver Haruki Murakami au mieux de sa forme, dans un roman magistral où l’équilibre est parfait entre la succession d’événements, logiques ou surnaturels, et les réflexions et sentiments du jeune peintre.
https://lettresexpres.wordpress.com/2019/02/26/haruki-murakami-le-meurtre-du-commandeur-livres-1-et-2/
Une grande découverte littéraire par cette lecture, qui est mon tout premier roman de Haruki Murakami.
Ne connaissant pas le genre littéraire je ne savais pas du tout à quoi m'attendre.
On découvre ici un jeune portraitiste de 36 ans, tout juste séparé, qui trouve refuge dans la maison du père d'un ami, Tomohiko Amada, il y découvre une toile cachée : Le meurtre du commandeur.
Sa passion pour la peinture l'a quitté, au moment de sa séparation. Une commande toute particulière de son voisin Menshiki, va le replonger dans sa passion.
Le son d'une clochette venant du fond de son jardin va le lier un peu plus avec son client. Le fantastique fait petit à petit son apparition avec l'apparition d'un mini personnage qui lui chuchote des choses.
J'ai trouvé le début un peu long, il m'a fallu attendre les 100 premières pages pour trouver un intérêt à cette lecture.
On s'attache ensuite très vite à ce peintre, à son histoire personnelle, à son voisin mystérieux, Menshiki, à Marié, qui pointe le bout de nez à la fin du roman, pour nous donner envie de connaitre le fin mot de l'histoire.
Haruki Murakami a su m'embarquer dans son imaginaire et m'a donné l'envie de continuer ma lecture vers le second tome.
La suite au prochain épisode :D
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