Des romans, livres de recettes et BD pour se régaler en famille !
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*** Âme sensible s’abstenir ***
Marie, trentenaire, a tout pour être heureuse. Mariée à Laurent son compagnon depuis 10 ans, épanouie dans son travail, entourée par ses amies et sa famille, tout lui sourit. Il ne manque plus que cet enfant qui viendra combler sa vie.
Mais sa vie, justement, bascule un soir. Un des directeurs de la banque dans laquelle elle travaille la ramène après une journée de formation et de team building et abuse d’elle. Il a viole impunément devant chez elle.
Quelques semaines plus tard, Marie se rend compte qu’elle est enceinte. Persuadée que l’enfant qu’elle porte est celui de son violeur, elle tombe peu à peu dans la folie sans que personne ne s’en rend compte. Ni Laurent, ni ses amies, ni sa famille.
Inès Bayard signe un premier roman choc, dérangeant, étouffant. Le lecteur tourne les pages en apnées tout en sachant comment se termine la vie de Marie. Puisque les premières pages s’ouvrent sur cette fin… terrifiante….
J’ai trouvé quelques ressemblances dans le style et la manière de construire l’histoire avec Chanson Douce de Leila Slimani. Le style est nerveux, et l’histoire prend aux tripes. Je regrette juste qu’il y ait trop de répétitions.
Ce roman trainait dans ma pal depuis des années. Je n’ai pas lu Je me sui tue de Mathieu Menegaux avec lequel je comprends qu’il y a des similitudes. Je le lirai sans doute mais plus tard !
Pour un premier roman, je suis quand même scotchée qu’une jeune autrice (26 ans lors de sa sortie) écrive une histoire si dure et cruelle tout en happant le lecteur. Un petit coup de maître quand même pour un premier essai !
Un repas de famille, une jeune femme qui empoisonne son fils, son mari, puis se suicide.
Pourquoi tant de violence, comment une jeune mère peut-elle décider de tuer son petit, son bébé, la chair de sa chair ?
Flash-back dans la vie de Marie. Cette jeune et jolie femme est bien mariée à un époux qu’elle aime et qui le lui rend bien. Lui est un avocat qui commence à être reconnu, leur vie est relativement aisée, un appartement confortable, une famille aimante, un métier à la banque qui sans la satisfaire démesurément, lui convient parfaitement pour avoir une vie confortable. Leur prochain projet. Avoir un enfant, pour parfaire ce bonheur quotidien.
Jusqu’au jour où son vélo est détérioré et elle doit rentrer à pieds ou se faire raccompagner par quelqu’un, qu’elle connaît, en qui elle a confiance… puis la sidération, l’incompréhension, la scène de viol, dévastatrice, violente, dérangeante, puis le retour… se laver, se débarrasser de l’infamie, enfin la douleur, le silence, obstiné, confus, honteux… la vie qui devrait reprendre mais qui subitement s’est interrompue un soir d’automne.
Avouer le viol, c’est accepter le regard de l’autre, son mépris, ses interrogations, imaginer qu’elle est même fautive peut-être ? Ce sera donc le silence, la haine qui peut à peu va s’insinuer en elle, le changement qui s’opère dans la vie, dans le cœur, dans la tête de Marie. Revenir au bureau, blaguer avec les amis, être légère, amoureuse, heureuse dans son couple, quand tout au fond d’elle la haine et les ressentiments prennent toute la place. Alors Marie va faire comme si, avancer mais ne pas oublier, garder la douleur au fond d’elle.
Pourtant, l’enfant attendu par le couple va arriver… mais l’angoisse et les interrogations de Marie sont plus forts que tout, plus forts que l’amour d’une mère, plus forts que ces bras, ce sourire, cette peau de bébé qu’elle rejette autant qu’elle le peut. Pour elle cet enfant est l’enfant du viol, l’enfant du monstre, il ne peut en être autrement. Lui viennent alors des envies d’abandon, de meurtre… Peu à peu, la haine s’installe, violente, exclusive, dévorant jusqu’à ses pensées, sa vie, son intimité. Jamais la jeune femme ne pourra aimer cet enfant, jamais elle ne pourra lui pardonner, sombrant peu à peu dans une folie cruelle et quasi inhumaine, dévastatrice.
Il y a dans ce roman une analyse étonnante et bouleversante des réactions d’une femme violée, de la façon dont la situation se retourne contre elle, coupable d’avoir été violée au moins à ses propres yeux, blessée, meurtrie, mais niée au fond d’elle, et sombrant dans la folie de l’incompréhension en s’enfermant dans sa solitude intérieure et son désespoir. Pourtant il y a aussi des scènes et situations par trop invraisemblables pour faire accepter l’ensemble de l’intrigue, l’ami intime, gynécologue, le mari rêveur qui ne comprend décidément rien, la mère qui découvre sa fille dans un état second et ne réagit pas…
chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2018/10/14/le-malheur-du-bas-ines-bayard/
Marie a une vie heureuse, elle vit avec Laurent, avocat, dans un bel appartement parisien, a une vie sociale agréable, ils ont des projets d'enfant. Et un soir, tout bascule, Marie est sauvagement violée par le directeur d'agence bancaire où elle travaille. Face à l'insoutenable, Marie se tait, elle s'emmure dans son silence. Suite à ce viol, Marie a un petit garçon Thomas ....jusqu'à son geste impensable. Un roman haletant que j'ai lu d'une seule traite, une terrible histoire où le silence a le premier rôle et tue à petit feu.
Suffoquant et sans concession ce premier roman d'Inès Bayard, raconte la métamorphose de Marie. Sa joie de vivre se transforme en haine lente et implacable de l'existence. L'intrigue prend aux tripes et tranche dans le vif d'un sujet que peu d'auteure aborde aussi crûment. Une lecture qui scotche!
Sur les conséquences tragiques du viol sur une jeune femme qui a tout pour être heureuse .
Ce livre fait réfléchir il y a plusieurs sujets sensibles et à débats .
Le viol dont cette femme à été victime mais aussi le sujet d'avortement est évoquée .
Le féminisme est aussi abordé : le corps d'une femme n'est pas un objet .Une femme a le droit de refuser de faire l'amour si elle n est pas prête .
Il y a un passage du récit sur l 'homosexualite, le harcèlement morale et physique .
L'écriture est sec, cru et persécutant
Au sujet de ce livre, vous avez peut-être dû voir sur les réseaux sociaux la réaction de nombreux lecteurs qui avaient trouvé des similitudes avec un autre livre, celui de Mathieu Ménégeaux, « Je me suis tue ».
Pour ma part, je ne connaissais pas le second et je ne peux donc pas juger. Je me concentrerai donc ici sur « Le malheur du bas ». Honnêtement et ce, malgré qu’il ne s’agisse pas d’un thriller ou d’un roman policier, je l’ai englouti en à peine deux jours et j’ai vraiment eu des difficultés pour m’en défaire. Je l’ai vraiment beaucoup aimé malgré un sujet difficile, celui du viol, tant l’auteure a su me captiver par le sort de Marie, son époux Laurent et leur « fils », Thomas.
Marie est la typique bourgeoise trentenaire parisienne qui a tout pour être heureuse : un mari beau qui réussit dans son métier d’avocat, un joli appartement dans les beaux quartiers, un job dans une banque où elle se plaît. Et puis, un jour, tout bascule à cause de son viol, violent et traumatisant.
C’est écrit en tant qu’observateur et donc, à la troisième personne du singulier. J’ai trouvé que cela lui conférait un style très froid et direct, sans ambages. La thématique du viol n’est peut-être pas forcément abordé comme parole d’évangile car je pense que les victimes de cet horrible crime avilissant ont toutes leur manière d’y faire face. A plusieurs égards, j’ai trouvé que ce roman me faisait penser à « Chanson douce » de Leïla Slimani, autre coup de coeur que j’avais eu il y a quelques années.
Tout du long, je me suis trouvée face à deux sentiments contradictoires : d’un côté j’étais épouvantée par cette histoire dérangeante et d’un autre côté, je me suis retrouvée complètement sonnée, mais dans le bon sens, par le style de l’auteure. Oui, certes, c’est parfois dérangeant et souvent déplaisant, mais je pense que pour un thème aussi dur, il n’y avait pas forcément quatre chemins par lesquels passer. Un premier roman efficace qui sonne comme un coup de poing, dont on ne peut pas sortir indemne.
L'horreur dans toute sa splendeur.
Le début m'a immédiatement fait penser à l'excellent Chanson Douce de Leila Slimani. Puis, on plonge dans la vie de Marie, l'avant et surtout l'après viol qu'elle subit. Et quelle horreur. C'est d'une crudité et d'une violence dans les mots (et les maux), j'ai eu plusieurs fois envie de vomir et j'ai arrêté la lecture, pour quelques minutes, à plusieurs reprises, même si je l'ai lu très vite.
Le pari est réussi: celui de montrer ce que peut devenir la vie d'une femme après avoir subi un viol. Irréversible.
J'ai à la fois compris et pas compris Marie.
Mais je ne me suis pas permis de la juger, le viol restant encore le seul crime où on demande à la victime de s'expliquer (pour savoir si elle n'y est pas pour quelque chose, finalement, ce qui en soi est juste odieux).
Quelques éléments m'ont quand même gênée, me semblant trop téléphonés, trop simples, comme fait exprès, et la conclusion trop facile.
C'est un roman qui ne m'a pas laissée indifférente, dans la même veine que Chanson douce mais un cran en-dessous quand même selon moi.
Puis, ensuite, j'ai lu Je me suis tue, d'un autre auteur, roman écrit bien avant celui-ci. Et, dans la trame, c'est quasi un copier-coller... Je m'interroge alors.
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