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Un étrange mage du nom de Wärsani se rend à la cour d'Yssourak, le souverain du vaste royaume du Tourpana, où, usant de ses pouvoirs magiques, il enlève la favorite du roi. Quelques jours plus tard, une jeune fille à la sublime beauté se présente. Elle dit s'appeler Astarya et être la fille du mage. D'après elle, Wärsani a acquis l'immortalité, et tant de pouvoirs que les dieux eux-mêmes ne sauraient le vaincre. Il est devenu le Seigneur des Ténèbres. Astarya propose néanmoins de protéger Yssourak contre celui qu'elle assure être son père. L'offre est tentante, mais qui est vraiment Astarya ? Le roi s'apprête-t-il à introduire dans son palais une alliée ou bien une vipère au service de Wärsani ? Astarya ne le cache pas : c'est la vie du roi qui est en jeu. Et insensiblement, les forces des Ténèbres commencent déjà à étendre leur emprise sur le royaume.
Un livre sans grande surprise
Voici un livre qui traîne depuis un bon moment dans ma pile à lire. Mélisande me l’a choisi dans le cadre de la Corbeille livresque pour le mois de juillet.
A la cour d’Yssourak se présente un mage nommé Wärsani. Il fait une bien étrange proposition au roi : que celui-ci lui cède sa favorite s’il ne veut pas que les ténèbres s’abattent sur son royaume. Bien sûr le roi refuse ce chantage, et Kanashka est enlevée le soir même au sein du palais malgré toutes les protections mises en place. Quelques jours plus tard, une jeune fille, Astarya, propose son aide à Yssourak pour contrer le mage Wärsani. Elle prétend en savoir beaucoup à son sujet. Et pour cause, elle est la fille de Wärsani.
Ce livre a un gros défaut : il n’y a aucune surprise. Astarya est capable de lire l’avenir et tout est détaillé dans le livre si bien qu’on sait approximativement tout ce qu’il va se passer plus ou moins longtemps à l’avance.
Je n’ai pas non plus vraiment voyagé, ce qui est dommage pour une fantasy. Les descriptions de lieux extérieurs sont pauvres. Une carte de cet univers aurait été la bienvenue et aurait grandement facilité l’immersion dans ce monde. Le début est assez lent. Je ne suis rentré dans l’histoire qu’à partir du moment où Astarya commence à faire le ménage dans le gouvernement du Tourpana.
Les personnages sont eux bien travaillés. J’ai beaucoup apprécié le conflit intérieur d’Astarya. Elle est prise en étau entre le loyalisme envers son père et son amour pour Yssourak. C’est bien la seule que j’ai aimé, avec Somakati qui apparaît trop peu à mon goût. Yssourak, Kanashka, Wärsani, Narantewé et tous les autres ne sont pas dénués d’intérêt, mais ils n’ont pas trouvé grâce à mes yeux.
En résumé, c’est un livre sympathique à lire, mais qui n’a rien de particulièrement exceptionnel.
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