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C'est un amour qui va sur ses pieds de soie,
Heureux de son exil dans les rues.
Un amour petit et pauvre que mouille une pluie de passage
Et il déborde sur les passants :
Mes présents sont plus abondants que moi.
Mangez mon blé,
Buvez mon vin,
Car mon ciel repose sur mes épaules et ma terre vous appartient...
Après avoir publié en 1995 Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ?, où les éléments autobiographiques se voient transcendés par la biographie des lieux, Mahmoud Darwich donne ces poèmes d'amour qui disent "l'exil de la femme dans l'homme et de l'homme dans la femme". Entrant en résonance avec une vieille tradition orientale, à la fois sensuelle et courtoise, il renouvelle l'un des genres les plus subtils de la poésie arabe classique, le ghazal.
Une poésie raffinée, sensuelle qui voit l'homme et la femme comme deux territoires.
Un chant, un cri, une rencontre comme un ailleurs qui se construit entre deux individus, un no man's land, l'envol d'une tourterelle sur un ciel rosé.
Les mots et les vers de Mahmoud Darwich déroulent leur fil d'Ariane de corps à âmes ; ils m'ont ravie et fait rêver, leur douceur longtemps ressentirai comme une caresse.
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