Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le linge du Palais-Bourbon ; corps, matérialité et genre du politique à l'ère démocratique

Couverture du livre « Le linge du Palais-Bourbon ; corps, matérialité et genre du politique à l'ère démocratique » de Delphine Gardey aux éditions Bord De L'eau
Résumé:

Que faut-il pour faire vivre une assemblée délibérative et souveraine ? Un toit, des murs, un palais, une salle, des oeuvres d'art. Des lingères, des hommes de peine, des commis, des gardes Suisses. Mais encore ? Un territoire sanctuarisé, une force militaire, des prérogatives, une police... Voir plus

Que faut-il pour faire vivre une assemblée délibérative et souveraine ? Un toit, des murs, un palais, une salle, des oeuvres d'art. Des lingères, des hommes de peine, des commis, des gardes Suisses. Mais encore ? Un territoire sanctuarisé, une force militaire, des prérogatives, une police intérieure, des règlements, un personnel dédié, des procédures rituelles et codifi ées. Et surtout, le désir et la possibilité de durer.
Loin des visions désincarnées de la philosophie politique, ce livre propose un voyage historique et anthropologique inédit dans les soubassements de l'Assemblée Nationale.
Lecture au ras de l'archive, cette plongée dans le quotidien du Palais-Bourbon s'intéresse à la façon dont les Assemblées législatives se sont organisées pour exister depuis la Révolution française jusqu'à nos jours.
Comment produire un corps autonome et souverain qui ne soit pas l'Etat ? Comment le rendre capable de survivre aux aléas de la rue et de l'exécutif ? Comment faire vivre ce lieu inédit, ce contre-emplacement, cette hétérotopie ?
Le linge, métaphore et réalité, est le moyen de questionner la tessiture des institutions démocratiques occidentales contemporaines réputées neutres et universelles. L'enquête rend compte de la fabrique matérielle et sociale d'une institution dont les traits aristocratiques et domestiques se poursuivent dans le cadre républicain. Elle s'interroge alors sur la culture masculine qui règne durablement à l'Assemblée et les rapports de genre qui y ont cours.
Que penser, fi nalement, de l'anatomie politique du parlementarisme républicain ?

Donner votre avis