"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Si il est permis de cataloguer l'oeuvre de George Lucas comme étant un pur produit de la politique culturelle nord-américaine, le succès de Star Wars n'est cependant pas le seul fruit du hasard. Homme cultivé, Lucas a façonné un space opera en se fondant, selon ses dires, sur les productions de l'anthropologue et mythologue Joseph Campbell. Mythologie post-moderne, la saga s'inspire de mondes réels ou imaginaires et des cultures asiatiques en particulier.
Au tournant des années 1970, alors que le cinéaste porte son projet à maturité, les religions et les arts martiaux orientaux se popularisent dans le sillage de l'orientalisme, du comparatisme religieux et de l'ésotérisme, spiritualités de substitution au christianisme nourrissant la foi en l'existence d'une énergie immanente.
Le jedi, héros de pellicule et figure centrale de Star Wars, est le résultat d'une histoire politico-culturelle et d'une interprétation idéalisée du guerrier japonais qui diffère nettement du samouraï tel qu'il fût (médiévalisme).
George Lucas, amateur de cinéma japonais et admirateur des réalisations de Kurozawa Akira, a ainsi donné une nouvelle et puissante impulsion à l'image d'Épinal d'une « chevalerie japonaise », celle du samouraï respectueux des valeurs modernisé du « bushidô » qui sont le fondement éthique des arts martiaux contemporains et du kendô.
« De telles joies, que j'ai connues, ne m'ont pas été données par des hommes en vie. Mais par ceux qui sont morts depuis longtemps » (Saigô Takamori)
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