Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le grand con

Couverture du livre « Le grand con » de Tony Gallau aux éditions Jdh
  • Date de parution :
  • Editeur : Jdh
  • EAN : 9782381270159
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ce roman interroge la capacité d'un homme, d'une femme à se relever d'une enfance au goût de sang. Se remet-on debout après la violence, les privations, les trahisons ? Après l'Amour ? Il peint cette valse funeste et poétique de ceux qui « vivent fort et crèvent tôt ». C'est la java des... Voir plus

Ce roman interroge la capacité d'un homme, d'une femme à se relever d'une enfance au goût de sang. Se remet-on debout après la violence, les privations, les trahisons ? Après l'Amour ? Il peint cette valse funeste et poétique de ceux qui « vivent fort et crèvent tôt ». C'est la java des gaspards, des narvalos, des baveux et des suces calottes. L'amour, l'amitié se noient dans le temps des cerises à l'eau-de-vie. On a bien essayé de faire redistribuer les cartes à ce vieux salopard de croupier en slip. Mais ça n'a pas marché. La camarde a marqué le jeu. La morve au nez, elle se marre. Sortez vos mouchoirs. C'est son pote, le passé qui lui a refilé le microbe. Dans cette partie à l'aveugle, les gadjis dansent sur la table, les joueurs ont les mains sales et la vie est en crue. Tony Gallau, pour son premier roman, nous offre un texte « pas comme les autres », authentique, puissant et émouvant. Une chose est certaine, de la verdeur de son langage bourgeonne le sentiment. Collection Magnitudes La collection Magnitudes offre au lecteur une déclinaison d'oeuvres littéraires différentes, identifiées par un chiffre (rappelant l'échelle de Richter des séismes), qui n'a pas pour vocation de classer ni de noter, mais d'informer le lecteur sur le caractère potentiellement choquant du texte, en raison du vocabulaire utilisé, d'un climat de haine, de danger, de passages décrivant des scènes de violence, d'érotisme, ou de propos crus relatifs à la religion, la politique, les moeurs. 4.0 Faible magnitude. Texte tout public. 5.0 Moyenne magnitude. Texte tout public pouvant légèrement secouer certaines sensibilités. 6.0 Assez forte magnitude. Texte tout public comportant des éléments susceptibles de heurter certaines sensibilités. 7.0 Forte magnitude. Texte comportant des éléments pouvant choquer certains lecteurs. 8.0 Très forte magnitude. Texte pouvant fortement choquer réservé aux lecteurs avertis. 9.0 Magnitude extrême. Texte fortement déconseillé aux âmes sensibles. 9.5 Magnitude ultime. Texte pouvant très fortement ébranler le lecteur, totalement déconseillé aux personnes sensibles.

Donner votre avis

Avis (1)

  • "Le grand con", ce n’est pas vraiment mon genre de vocabulaire. Un enseignement élémentaire reçu des sœurs de Nazareth, une jeunesse bercée aux préceptes judéo-chrétiens, ont fait de moi une chochotte, c’est mon petit-fils qui le dit. Je dirais plutôt que j’apprécie un vocabulaire plus châtié....
    Voir plus

    "Le grand con", ce n’est pas vraiment mon genre de vocabulaire. Un enseignement élémentaire reçu des sœurs de Nazareth, une jeunesse bercée aux préceptes judéo-chrétiens, ont fait de moi une chochotte, c’est mon petit-fils qui le dit. Je dirais plutôt que j’apprécie un vocabulaire plus châtié. Mais voilà, j’ai eu envie de lire ce premier roman de Tony Gallau et je ne le regrette pas.

    Tony, je l’ai connu par l’intermédiaire de son site. Et là, pour le coup, le titre m’avait totalement charmée : "Les anges vains". Pour un habitant d’Angers, avouez que c’est bien trouvé. A tel point que désormais lorsque j’entends "angevin", je le vois écrit en deux mots. Et surtout, j’ai adoré ses textes. Mais là je divague. Revenons au roman.

    Il est paru dans une maison d’édition qui utilise une échelle de valeur, comparable à celle de Richter. Elle informe le lecteur sur le "caractère potentiellement choquant du texte en raison du vocabulaire utilisé, d’un climat de haine…". Cet ouvrage est classé 7.0 sur 9.5, assez justement, je pense. Il est vrai que l’ouvrage comporte des passages d’autant plus violents qu’ils sont réalistes. Il nous raconte la vie d’un homme à l’enfance cabossée, une vie dans un bas quartier d’Angers où la bouteille est reine, les pluies de coups récurrentes, la peur, la nuit, un couteau caché sous l’oreiller, éternelle. Cette jeunesse lui colle à la peau et pourtant il s’en sort…

    L’écriture est tantôt brute de décoffrage quand il évoque les moments difficiles, les bagarres, les mauvais coups. Elle est crue dans la description des nombreuses scènes de sexe dont l’auteur ne nous épargne aucun détail. Mais elle se fait romantique, douce, belle, poétique pour parler d’amour. Et Dieu sait si l’amour prend une grande place dans ce récit bourré d’humanité. Le tout est émouvant, touchant, poignant, attendrissant. Il nous montre la capacité d’un homme à sortir de la spirale de la violence, à quitter sa vie originelle pour s’élever dans la société, sans pour autant oublier ses racines : "Toi, tu es resté l’un d’entre nous. Capable d’évoluer des deux côtés…qui passe d’un univers à l’autre en restant lui. Nous, on trouve que tu causes comme eux, eux doivent penser qu’tu t’exprimes comme nous."

    J’ai beaucoup aimé ce "Grand Con". J’ai souvent eu le cœur serré, les larmes au bord des yeux, la peur au ventre. Mais je retiens le pouvoir de l’amour, de la lecture, de l'écriture, pour sortir de tout et faire d’un sauvageon brutal un Homme, un homme attentif aux autres, courageux et empathique, même si "… il est imparfait. Il fait ce qu’il peut dans la fange où il patauge."

    Un roman sur la résilience auquel je trouve une valeur universelle.

    https://memo-emoi

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.