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Thomas Wolfe (1900-1938) est un géant méconnu de la littérature américaine. Disparu prématurément, il a construit en quelques années une oeuvre monstrueuse et prolifique qui a influencé nombre d'écrivains de Faulkner à Philip Roth en passant par Carson McCullers ou Jack Kerouac.
Le garçon perdu est un portrait de Grover, le frère aîné de Thomas, disparu quand l'auteur n'avait que quatre ans. Ce frère restera à tout jamais l'enfant idéalisé par sa mère, malgré l'immense succès de Wolfe dans les années 30.
Ce texte polyphonique nous plonge avec nostalgie dans l'Amérique sudiste du début du XXe siècle. Tout l'art de l'écrivain est de restituer par la maîtrise intense de l'écriture la présence profuse d'un vaste sentiment de perte - celle de la magie du regard de l'enfance dans un monde consumé par le temps.
Publié pour la première fois en français, Le garçon perdu est la dernière pierre de l'édifice autobiographique qu'est son oeuvre, considérée comme le pendant américain d'À la recherche du temps perdu.
Clara Citron se glisse entre les lignes, et griffe les pages de ses dessins qui combinent astucieusement le regard de l'enfance à une vision sagace du texte.
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