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Il existe, aux confins du Sud libanais, des histoires connues uniquement par les habitants de ces régions frontalières, des récits folkloriques qu'eux seuls s'échangent et se partagent, des situations que seuls les esprits vigilants captent, soit qu'ils en aient été les témoins, soit qu'ils en aient été à l'affût. Et Abdelhamid Baalbaki, ce fils du Jabal Amel, qui a aimé cette terre et ses habitants, est l'un de ces témoins éveillés.
Avec son oeil effilé de peintre, avec sa perception qui confère aux descriptions une chaleureuse couleur de terre, il a contemplé et récolté les histoires des habitants de son village et des environs, et à l'aide de sa langue arabe inimitable, de son humour pétillant et de son style brillant, il a rédigé ce livre.
Dans les pages de Hadith al shaykhoukha (Le Discours de la vieillesse), circulent des contes dont les héros sont d'illustres inconnus, émergent des événements lointains qui nous ramènent à une époque d'avant la ligne bleue de l'ONU tracée entre le village d'Odaysseh et la Palestine, se révèlent des anecdotes singulières qui ont escorté la mentalité paysanne, les jours du féodalisme, les répercussions des guerres, la classe des nouveaux riches, la rébellion des jeunes, et, surtout, l'être humain dans tous ses états.
Ce livre est un trésor d'humanisme, et, cependant, il ne représente qu'une goutte dans l'océan de l'héritage que nous a légué Abdelhamid Baalbaki dans le domaine de la poésie, de la prose et de l'essai.
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