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« Elle a l'expression immobile des gens qui ont beaucoup voyagé, sans croire au changement, et beaucoup aimé, sans renoncer à leur solitude. Elle sourit au ralenti comme dans un rêve et ce sourire ajoute on ne sait quelle mélancolie à ce visage lointain, trop précis pour le brouillard, mais trop fragile pour le soleil », a écrit de Françoise Hardy, dès ses débuts, le grand poète surréaliste Georges Henein. Quarante-cinq ans de carrière rendent justice au don visionnaire du poète.
Voix aérienne, silhouette élancée, d'une beauté entière, Françoise Hardy a marqué plusieurs générations, depuis son premier succès, à l'âge de dix-huit ans, pour « Tous les garçons et les filles », un disque sorti en 1962. Chanteurs, compositeurs, metteurs en scène, dessinateurs, couturiers, écrivains, tous ont été inspirés par sa présence singulière. Après son dernier disque, Parenthèses, Françoise Hardy a voulu mettre noir sur blanc le récit de sa vie, et exposer, pour la première fois, certaines histoires restées dans les marges de ses souvenirs... Enfant du baby-boom, grandi dans un milieu familial complexe, Françoise Hardy reste le symbole de l'accession à la liberté pour toute sa génération, en compagnie de Johnny Hallyday, Sylvie Vartan ou des Rolling Stones, dont elle parle, entre autres, avec un regard complice - un regard sans complaisance. Rien n'est caché de ses amours avec Jean-Marie Périer, puis avec son mari, Jacques Dutronc. Au fil des pages, on croise ceux qui ont compté le plus à ses yeux : Serge Gainsbourg, Emmanuel Berl, Salvador Dalí, Michel Berger, Patrick Modiano, Étienne Daho, John Frankenheimer, France Gall, Benjamin Biolay, Hélène Grimaud ou Michel Houellebecq. Françoise Hardy revient aussi sur ses albums, ses chansons, ses collaborations avec Georges Brassens, Gabriel Yared, Alain Bashung, le groupe Blur, ou encore son fils, Thomas.
Mieux qu'un récit de souvenirs, une traversée des apparences qui a le mérite de dire les choses au plus près des émotions ressenties, sans impudeur, pour mieux dégager, au travers de chaque expérience, ce qui a compté, ce qui mérite d'être ressaisi. Un livre qui est aussi une quête de perfection, avec une question : comment, à travers drames et bonheurs, faire de sa vie une oeuvre ?
Depuis qu’il est sorti, je me disais que je lirais cette autobiographie un jour.
Et bien j’ai eu raison d’attendre et de tomber sur une occasion à deux euros sur un vide grenier.
J’aimais bien la personnalité de Françoise Hardy, son personnage un peu en dehors du showbiz, sa classe. Je lui trouvais une sensibilité particulière. Je ne détestais pas ses chansons.
Je pensais qu’elle avait des choses intéressantes à dire dans son bouquin.
Or, à part parler de ses chansons, de son Dutronc qui lui en a fait baver, de ses maisons de disques, encore son Dutronc, ses chansons, ses enregistrements , ses compositeurs, son Dutronc, ses chansons….. on assiste à un plat défilement chronologique de sa vie.
En plus, ses révélations assez privées sur des gens célèbres qu’elle a côtoyés ne sont pas du meilleur goût.
Bref, bien qu’ayant sauté de nombreuses pages, je me suis profondément ennuyée et je suis déçue, et du livre, et de Françoise Hardy.
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