Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Leur exposition, fétichisée par le gros plan, agit comme un révélateur de la relation ambiguë que le sujet, le spectateur ou son double cinématographique (les personnages auxquels il s'identifie ou non), entretient avec son enveloppe charnelle. Cette dernière est une barrière entre l'intérieur et l'extérieur que l'on découpe cinématographiquement (le montage, les plans, etc.), quand ce n'est pas littéralement comme dans le gore, afin d'en observer toutes les aspérités, convulsions, spasmes et mouvements. «Corps performance» pornographique ou «corps matière» gore, il est soumis à une frénésie du visible puisqu'il est l'objet principal du regard de la caméra et du spectateur.
Le corps souillé permet à l'auteur d'aborder différents enjeux (anthropologiques, sociologiques et psychologiques) à travers l'analyse de la représentation des fluides corporels. Objets de dégoût et de fascination, ils sont l'expression d'une angoisse existentielle que le gore et la pornographie nous obligent insidieusement à confronter.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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