"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Leur exposition, fétichisée par le gros plan, agit comme un révélateur de la relation ambiguë que le sujet, le spectateur ou son double cinématographique (les personnages auxquels il s'identifie ou non), entretient avec son enveloppe charnelle. Cette dernière est une barrière entre l'intérieur et l'extérieur que l'on découpe cinématographiquement (le montage, les plans, etc.), quand ce n'est pas littéralement comme dans le gore, afin d'en observer toutes les aspérités, convulsions, spasmes et mouvements. «Corps performance» pornographique ou «corps matière» gore, il est soumis à une frénésie du visible puisqu'il est l'objet principal du regard de la caméra et du spectateur.
Le corps souillé permet à l'auteur d'aborder différents enjeux (anthropologiques, sociologiques et psychologiques) à travers l'analyse de la représentation des fluides corporels. Objets de dégoût et de fascination, ils sont l'expression d'une angoisse existentielle que le gore et la pornographie nous obligent insidieusement à confronter.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !